Ahlala, je m'ennuie alors je me sens bien de raviver le topic juste avec cette ch'tite réponse:)
[quote][b]hitsu_akimoto a écrit:[/b]
Même si celui-ci était atteint d'une maladie incurable, ne mériterait-il pas le droit de vivre plus longtemps qu'un être qui se permet d'enlever la vie à certains?[/quote]
Ca ne dépend pas que de nos mœurs non plus. Imaginons que l'apocalypse soit passée, il ne reste plus que 3 personnes sur terre, notre amis vaillant pompier cancéreux, notre sympathique, mais non moins repoussant pyromane et une bimbo blonde aux seins plastiques, toute d'une ficelle vêtue, du nom de Marcelina.
Notre ami pompier n'en a plus pour longtemps, mais le pyromane pète la forme, ils tombent tout les deux dans un ravin et s'accroche à une racine.
Marcelina ne peut en sauver qu'un.
Vous êtes Marcelina, qui sauvez vous? Le pompier gentil, mais qui va décéder quoi qu'il arrive, ou le pyromane, mauvais dans l'âme, mais fornicateur potentiel?
Là, si vous voulez mon avis, les fondements de notre morale sont en opposition. La morale voudrait que l'on sauve le gentil pompier, mais dans ce cas on condamne les chances de survie de l'humanité.
Tandis que ce serait immorale de sauver un méchant pyromane, il est aussi notre unique chance de salut.
Donc voilà les limites de la morale. Autant qu'on puisse juger de ce qui est juste ou non, il y aura souvent des contradiction dans le fait même de choisir, une impossibilité de développer plus le raisonnement, ici, de peur de faire le mauvais choix. Donc, une aporie.
Quant aux valeurs des choses, oui, tout est subjectif, mais sans parler de l'homme, une simple cuisse de poulet aura plus de valeur aux yeux d'un somalien plutôt qu'à ceux d'un bon gros américain macdomaniaque.
Ou même, tout simplement, quand on se trouve devant une sucette et qu'on se dit "putain 3euros la sucette? C'est de l'arnaque, ca les vaut pas du tout".
Bref, la valeur n'est ni subjective ni dictée par les mœurs ou la morale. Ce serait plutôt la théorie du "cul entre deux chaises", et chaque "évaluation" dépend d'absolument tout nos antécédents, notre propre vécu, mais aussi de la morale instaurée par la société, ce qui revient sensiblement au même finalement.