Sans trop vouloir extrapoler le sujet de base, qu'est l'immortalité, je voudrais plus revenir sur l'immortalité en elle même, sans tenir compte de quelconques contraintes physiques, telles que le corps, la surpopulation, la guerre, le travail, la limite de consommation terrestre et toutes celles qui peuvent nous déranger dans l'idée d'une utopique immortalité (on entre en pleine SF).
On va facilement s'imaginer la chose comme le décor d'un bon vieux film SF, où l'humain aurait atteint se qu'il cherche depuis sa naissance, et il l'a obtenu. Vient alors un premier problème, qui a le droit de vivre, et qui devrait s'arrêter? Le renouvellement de la population devient tabou, devons nous permettre à de nouveaux éléments de voir le jour, càd leur permettre de vivre, et d'en tuer d'autres, ils auraient atteints leur date limite de consommation, ils doivent laisser la place...imaginons que l'on ait atteint un stade qui nous permette de nous sacrifier sans le moindre de souci, d'avoir mis de coté toute idée de rivalité et jalousie et tout ce que l'on peut imaginer...on voit là assez facilement la représentation d'un dieu, ou au pluriel si vous voulez, ou même encore plus fou se diront certains, l'humanité entière serait devenue "dieu".
Mais dieu est il simplement représenté par l'immortalité et de désir de vie et de mort? Bien sûr que non, une deuxième chose arrive, l'omniscience, chose qui en fait rêver plus d'un, tout savoir, médecine, informatique, conscience, plus aucun domaine ne résiste à notre réflexion...mais immortalité et omniscience sont intimement liés, l'un permet l'autre et vice versa. Dans les contraintes citées plus haut, on s'imagine que toutes contraintes technique auront disparues...plus besoin de tuer notre prochain, nous suffirait de trouver une planète digne de nous faire vivre et nous créerons une nouvelle race, un renouveaux pour l'humanité, une sorte d'expérience, comment évolueront ils? deviendront ils comme nous? A quoi aura servit cette expérience, à quoi aura servit notre omniscience, notre immortalité si ce n'est pour devenir dieu, ce désir qui remonte jusqu'aux plus profondes racines de l'humanité...
L'humain aurait appris à vivre simplement et sobrement, fini les histoire d'ennui et tout ce qui peut perturber le long fleuve tranquille et infini qu'est devenu la vie, mais alors à quoi sert il de vivre? Faut il simplement revenir à un état plus primitif? ou notre intellect est si limité qu'il nous permette de vivre de ce qui nous entoure? de consommer, que ce soit corps et âme? de vivre sans toute cette conscience pour simplement apprécier l'instant présent...mon film s'arrête là sur une belle queue de poisson...
"Sans trop vouloir extrapoler le sujet de base", bah c'est raté je crois...