Bon alors vraisemblablement il est noté ici un dualisme entre douleurs morales et douleurs physiques. La douleur morale, appelée aussi souffrance affective ou "maux du coeur" fait généralement moins mal qu'une fracture ouverte ou une hernie discale. Ceci dit, le suicide, notamment chez les adolescents, a fait revoir à plus d'un médecin ses leçons d'anatomie, car dans certains cas, la souffrance est si grande qu'elle mène à la mort (volontaire précisément ). Mais cette souffrance adolescente est liée à des conduites à risques (voir sur ce sujet les ouvrages de D. Guy, chez PUF), et on peut dire avec le poète qu'"avec le temps tout s'en va". En effet on peut croire qu'en traversant les âges ces souffrances glissent vers de la résignation, et qu'il est plus facile d'accepter des choses qu'on arrivait pas à supporter plus jeune.
Pour les douleurs physiques, en ce qui me concerne, il me semble que les pires sont celles du dos, des dents et du ventre, car elles jouent terriblement sur l'humeur des personnes affectées. Les douleurs ulcérées, les hernies, les décalcifications du menisque ne se soignent pas vraiment bien, l'autonomie est relative concernant le dos et les genous, je crois que c'est ce qu'il y a de pire, perdre de l'autonomie, surtout dans des sociétés comme les notres...
Dernière modification par nandatte (29-09-2008 23:35:53)