Un peu d'innovation, je passe au slam ^_^ J'essaie un peu, à vous de me conseiller !
[align=center]Demain[/align]
Demain est un trou noir, un espace à combler
Une grande pièce obscure, j'trouve pas l'interrupteur
Depuis petit vous m'enseignez tout du passé
Apprenez-moi l'avenir, y'a des choses qui m'font peur
Demain est trouble et froid, c'est un vaste océan
Tellement d'avenirs possibles avec si peu de temps
Certains ont une chemin tracé, un beau GPS
Moi j'suis complèt'ment paumé, j'allume les feux d'détresse
J'vois tant de gens de mon âge avec un objectif
Ecole, étude, boulot, parcours définitif
Moi j'ai visé très haut, bientôt on saura bien
Si Louis le Grand veut d'un GCM comme le mien
Mais après cette prépa, qu'est-ce que j'pourrais bien faire ?
Ingénieur, comptable, chercheur ou fonctionnaire ?
Deux ans pour réfléchir, ce s'ra p'tête suffisant
Demain est trouble et froid, c'est un vaste océan
Tout ceux que je connais prennent des voies différentes
Pour conquérir leur avenir, un avenir qui les enchante
Mais tant d'explorateurs, chacun sur un chemin
Quand tu reste sur place ça la fait pas très bien
Ça se trouve une jour j'aurais une illumination
Je trouverai ma voie, ma vie, ma vocation
Tout est plus facile quand tu sais ou aller
Demain est un rêve qui devient réalité.
GCM : Grand Cerveau Malade, surnom donné par Christophe, dont je parle plus bas.
[align=center]Sans titre définitif[/align]
Dans ma classe cette année il y a des gens bien
De simples connaissances et puis de bons copains
J'vous emmène faire un tour, ouvrez la porte, c'est ici
Bienvenue en TS1, au Lycée Saint Louis
Parlons d'abord de ceux que je connais pas bien
Lucile, Katia, Marianne, Paul-E, Léo, François
Sarah, Mathilde, Isaure, Alex, Benoît
On aurait pu se connaître mais on se regarde de loin
J'me souviens au début de toutes ces têtes nouvelles
J'me disais qu'il fallait essayer, nouer des amitiés
Mais cette année de Term qui semblait éternelle
S'approche de la fin, y'a le Bac, on est pressés
Dans ma classe cette année il y a des gens bien
De simples connaissances et puis de bons copains
J'vous emmène faire un tour, ouvrez la porte, c'est ici
Bienvenue en TS1, au Lycée Saint Louis
Après y'a le groupe théâtre, un peu plus dispersé
Marion, Audrey, Emma, Jo, Fabien et Micka
Cette fois c'est terminé, la scène disparaît
Mais deux-trois ans ensemble, sûr que ça laisse des traces
J'me souviens au début, content de les retrouver
Partant pour une pièce, une nouvelle année
On s'est tous découvert en Seconde sur Lapin
Y'en a qui sont restés, d'autres ont sauté du train
Dans ma classe cette année il y a des gens bien
De simples connaissances et puis de bons copains
J'vous emmène faire un tour, ouvrez la porte, c'est ici
Bienvenue en TS1, au Lycée Saint Louis
Finalement y'a ceux avec qui j'm'entend vraiment bien
Avec qui on se marre, avec qui j'me sens bien
Ces gars qui font que la classe n'est pas si soûlante
Et on supporte ensemble la philo et les langues
Christophe c'est ma pupuce, un grand gars tout grincheux
Mais il rigole dès qu'il m'arrive une saleté
Il arrête pas de se plaindre, de grogner, de pester
Jette ton bic sur la table, tu te sentiras mieux
Dans ma classe cette année il y a des gens bien
De simples connaissances et puis de bons copains
J'vous emmène faire un tour, ouvrez la porte, c'est ici
Bienvenue en TS1, au Lycée Saint Louis
Matthieu, mon tit Matt, c'est un gars qui me ressemble
Une vraie paire de matheux, on parle de sciences ensemble
Y'a d'la rivalité, pas mal d'émulation
Les grands esprits se rencontrent, on le remet pas en question
Pour finir y'a Baptiste, Bouclettes, Batman
Super héros peut-être, mais surtout en histoire
On s'chicane, on se cherche, on s'envoie des vannes
Mais les S1 sans lui ce serait bien trop noir
Dans ma classe cette année il y a des gens bien
De simples connaissances et puis de bons copains
Je les oublierai pas, ça c'est certain
Même si dans moins d'un mois on prendra nos chemins
Chacun de notre côté, chacun dans notre voie
On laissera tomber histoire, maths, ou philo
Mais j'oublierai pas les rires et les piques de ces neuf mois
En septembre on verra la tête des nouveaux
Grand Cerveau Malade
Alors des poèmes divers et variés, sur des sujets tout aussi dispersés.
De mon point de vue, un poème se lit sur papier. Sur une feuille qui frotte contre la table, ou dans un livre souple et compact sous nos doigts. Mais bon, on peut toujours imaginer...
Les femmes ne me supportent pas
Les hommes ne me voient pas
Je dégage un subtil parfum
Apprécié seulement par les chiens
Je me terre dans la pénombre
Je me cache sous des décombres
Mais si une femme passe par là
Alors ma vie s'arrête là
Oui mon existence est difficile
Oui ma résistance paraît futile
Je n'ai pas de statut social
Car je suis la chaussette sale
Langue de Molière, voix de la terre
Langue de Shakespeare, loi d'un empire
Langue de bois, preuve de foi
Langue de boeuf, beurk
Regarde-moi
Je pars
Le long d'un chemin que tu ne peux pas suivre
Car tu n'a pas encore fini de vivre
La vie est une chandelle
La mienne s'est consumée lentement
Elle était plus courte que la tienne
Et s'utilise une fois seulement
Regarde-moi
Je pars
Sous un ciel de feu et de glace
Contre le vent et les bourrasques
Ne cherche pas à me retenir
Ne cherche pas, laisse-moi partir
Regarde-moi juste marcher
Le long de cette route enneigée
Regarde-moi
Et souris
Ne t'attriste pas jour après jour
N'ai pas de remords à ton tour
Garde l'espoir, garde la foi
Après tout, je suis au fond de toi
Plus au nord, mais pas si loin, existe un pays étrange et différent.
Un pays vert et beau, venteux et pluvieux.
Un pays sauvage et indompté, ou la nature prend le pas sur tout, où les hommes ont appris à vivre avec elle.
Un pays changeant et varié, de lacs et de rivières, de plages et de montagnes, de villes et de forêts...
Un pays dont une des contrées nous a livré l'un de ses plus beaux trésors.
Ce trésor est devant vos yeux, les Connemaras d'Irlande...
Je regarde par la fenêtre les fleurs voler au vent.
Le printemps est là, inondant de lumière et de vie le monde. Les plantes resplendissent de force et de vitalité, emplissant les espaces vides créés par l'hiver. Mais je n'ai pas le coeur à rire, car je me sens seul...
Je regarde par la fenêtre la poussière voler au vent.
L'été est là, accablant les êtres sous une chaleur suffocante, qui emprisonne et étouffe toute vie. Les essaims d'insectes parcourent les champs à la recherche d'eau ou de plantes encore vertes, tandis que les hommes je reposent à l'ombre des arbres. Les enfants jouent dans la rivière, libérés pour une saison du joug de l'école, s'éclaboussant en riant. Mais je n'ai pas le coeur à rire, car je me sens triste...
Je regarde par la denêtre les feuilles voler au vent.
L'automne est là, arrachant des arbres les feuilles mortes desséchées, balayant de ses longues bourrasques les chemins et les allées. les élèves reprenent le chemin de l'école, heureux de retrouver leurs amis perdus pendant l'été. La forêt se prépare au froid et à la nuite, pendant que la vie s'endors peu à peu... Mais je n'ai pas le coeur à rire, car je me sens vide...
Je regarde par la fenêtre la neige voler au vent.
L'hiver est là, recouvrant la vie d'une immaculée couche de givre. Tout est blanc et étincelant, en attente d'un jour nouveau. Rien ne bouge et rien de respire, le temps s'est arrêté pour le monde le temps d'une saison. Mon hiver... Il me donne envie de crier, de rugir, d'éveiller tout autour de moi. Je me rends compte que tout ce que j'ai toujours voulu se trouve à mes côtés. Je tente d'animer ce monde gelé qui m'entoure, mais il reste insensible à mes efforts. Peu à peu, le froid m'envahit à mon tour. Je tente de résister, mais le temps passe, et je sombre...
Toute chose vous la combatttez,
Toute chose vous la détruisez.
Pourquoi devrai-je user ma patience
Car vous n'aurez jamais de conscience ?
Pourquoi continuer à tout accepter ?
Pourquoi continuer à tout vous céder ?
Je suis là et je ne vous vois plus,
Je suis là et je ne comprend plus,
Comment vous êtes devenus comme ça,
Comment vous vous êtes éloignés de moi.
Je vous avais appris a aimer,
Je vous avez appris à aimer.
Mais aussi à vous battre pour vos idées
Et ne jamais accepter d'être humilié.
Mais vous m'avez tourné le dos,
Mais vous avez suivi le flot.
Vous avez perdu jusqu'à mon écho,
Vous êtes devenus suppôts du Chaos.
Un jour vous me retrouverez,
Un jour vous me reviendrez.
Et j'espère que vous ne tarderez pas
Car je ne serai peut-être plus là.
Toute cette souffrance me paralyse
Toute cette souffrance me tétanise
Je sens ma puissance faiblir,
Voir tous ces innocents mourir.
Toutes ces femmes qui hurlent,
Toutes ces forêts qui brûlent,
Tous ces enfants qui pleurent,
Tous ces animaux qui meurent.
Je n'aurai pas du vous imaginer,
Je n'aurai surtout pas du vous créer.
Vous avez rendu cette terre atroce,
Vous n'en sortirez que par la force.
Je sens votre douleur dans la terre,
L'eau qui coule est le sang de vos veines,
Il flotte une odeur de mort dans l'air
Vous brûlerez au feu de votre haine.
Vous m'avez donné de nombreux noms
Vous priez pour avoir le pardon
Mais pour vos erreurs vous allez payer
Je ne suis pas près de vous pardonner.
Aujourd'hui, j'ai découvert le plaisir de marcher dans la rue sans penser à rien. Laisser son esprit vagabonder au gré de ses pensées, sur ce que l'on vient de faire, ou ce que l'on va faire dans peu de temps, comme écrire quelquechose. Je ne m'étais jamais rendu compte à quel point c'est agréable. Pas le silence, mais ces sons auquels on ne fait pas attention d'habitude. On les écoute, on s'en imprègne, on redoute le moment où on va les perdre. On ne fait que marcher. On cherche ces signes que le monde est à notre écoute. On espère que au moment où on arrivera chez soi, la porte s'ouvrira et tout le monde sera là pour nous accueillir. Bien sûr cela n'arrive pas. Mais d'autres signes on apprécie. Comme le feu piétons qui passe au vert quand on arrive et repasse au rouge derrière nous. Puis on apperçoit sa destination et on ralentit le pas. On ne veut pas arriver. Mais quand on arrive, la porte est fermée, on n'a pas la clé, on sonne et on attend. On savoure pour la dernière fois avant un long moment cette atmosphère à laquelle on n'est pas habitué et qui nous manque déjà.
Dernière modification par Ichigano (27-05-2008 18:38:28)