Voila je vous met carrément une synthese que j'ai effectuer il y a 2 mois sur se sujet la
INTRODUCTION :
Notre thème d’étude est le suivant : « L’univers des mangas ».
Notre sujet, extrait de ce thème portera donc sur les mangas et sur l’influence de ceux-ci sur la jeune population.
Avant toute étude, nous allons définir les termes « Mangas » et « Univers des mangas ».
- Qu’est-ce que le manga ?
Le terme « manga » est constitué de deux idéogrammes (ou kanji), chacun porteur d’un sens propre. Le premier « man » signifie l’imprécision, la légèreté.
Le second, « ga » désigne la représentation graphique, l’esquisse, l’illustration.
L’alliance des deux caractères pourrait se traduire littéralement par « dessins au trait libre ».
C’est le peintre et caricaturiste HOKUSAI qui a créé ce terme en unissant les deux kangji pour désigner les recueils de caricatures et de croquis qu’il publia au début du XIXéme siècle. Aujourd’hui, le mot « manga » désigne tout simplement la bande dessinée. C’est ainsi qu’il est employé au Japon pour désigner toute forme de bande dessinée, qu’elle soit produite localement ou qu’elle vienne de l’étranger. A une certaine époque, les Japonais l’utilisaient aussi pour évoquer les dessins animés en général, mais aujourd’hui, ils lui préfèrent l’appellation d’ »anime » (prononcer « animé »). C’est Osamu TEZUKA qui a apporté le cadrage et le découpage temporel qui est un des éléments majeur du manga.
Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition du temps et de l’action.
Il y a également une forte utilisation d’onomatopées relatives aux mouvements, actions, pensées, des personnages.
En France, où le mot manga est réservé à la bande dessinée nippone, le terme sert souvent de raccourci pour désigner indifféremment bande dessinée et dessin animé japonais, ce qui entretient la confusion et l’idée qu’il s’agit d’un genre ou d’un style de soi. Ce qui est naturellement faux.
- Dit-on un ou une manga ?
Il n’y a pas de genre en japonais, et la question ne se pose donc qu’en France.
Aujourd’hui, cependant, le choix du genre masculin semble s’être imporsé tout naturellement, tant auprès du grand public que des médias. Le Larousse a également opté pour le masculin. Mais certains auteurs et éditeurs continuent de défendre l’usage du féminin, qui désigne, selon eux, les bandes dessinées japonaises d’auteur.
- Qu’est-ce que l’Univers des mangas » ?
C’est un ouvrage de 143 pages, édité le 6 mars 1996.
L’univers des mangas a pour auteur Thierry GROENSTEEN, ce dernier est né le 18 avril 1957 à UCCLE (Bruxelles). Il est historien et théoricien de la bande dessinée de nationalité belge et française.
En 1991, il publie chez Casterman l’univers des mangas. Une introduction à la bande dessinée japonaise. L’univers des mangas fut le premier ouvrage plublié en français sur le sujet, constituant pour beaucoup de lecteurs le premier pas vers la découverte de la bande dessinée janponaise , et ce, avant l’arrivée massive des mangas sur le marché francophone. Aujourd’hui épuisé, l’univers des mangas est cependant disponible dans de nombreuses bibliothèques publiques.
L’univers des mangas retrace l’historique du manga.
Il explique également l’art de la mise en page et des sonorités dans les bandes dessinées asiatiques.
LES PROBLEMATIQUES :
Pour traiter ce sujet, nous allons tenter de répondre aux cinq questions suivantes :
- Influence positive ou négative du manga sur les jeunes lecteurs.
- Ce que nous apporte les mangas.
- Y’a t-il des thèmes récurrents dans les mangas ?
- Quels sont les titres ; les collections qui sont les plus demandés par les adolescents ?
- Le comportement des jeunes populations vis à vis du manga.
PLAN DETAILLE :
Nous allons répondre aux cinq question énumérées ci-dessus, selon l’ordre décrit.
- Influence positive ou négative du manga sur les jeunes lecteurs :
. Au niveau du positif, nous pouvons signaler que pour les enfants comme pour les adolescents, ce dernier est représenté sous la forme de dessins époustouflants et de personnages attachants.
. On dénote beaucoup d’humour, ce qui n’est pas pour déplaire à nos jeunes lecteurs. Le graphisme est excellent, les histoires sont « cool » et captivantes. De plus, point important, le manga est court et facile à lire, même si celui-ci se lit toujours de la droite vers la gauche.
. D’autre part, l’argument économique et le bon rapport « quantité/prix du manga.
. Le manga a en quelque sorte comblé le vide de la bande dessinée pour adolescents.
Dans les mangas préférés par la jeunesse et correspondant aux aspects positifs, nous citerons : « NARUTO » (manga comportant action – originalité – humour), donc source de divertissement et de détente pour notre jeunesse.
. Au niveau négatif, le jeune public dépolore bien souvent le délai d’attente entre chaque parution de tome.
. L’adaptation difficile à la culture japonaise pour un lecteur étranger.
. Une certaine violence (combats grandioses, chacun à son style et sa façon de l’utiliser (catch ; capoeira, etc ......) que pourrait être amené certains lecteurs à reproduire par la façon de vouloir s’identifier au personnage principal (le héros).
Ce que nous apporte les mangas :
Nous pensons que les mangas apportent aux jeunes lecteurs :
- Des moments de rêverie et de fou-rire
- Plus d’imagination
- De la distraction
- L’apprentissage de la culture japonaise et du pays en général avec sa culture, ses valeurs, ses traditions et son histoire
- Le moyen de réveiller une passion pour les dessins
- L’identification à certains personnages, car ils ont les mêmes valeurs que nous.
- L’approche de la culture japonaise
-
Y’a t-il des thèmes récurrents dans les mangas ?
Au Japon, les rythmes de publication peuvent varier allant de l’hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles. Les mangas sont souvent publiés par chapitres d’une vingtaine de pages à l’intérieur d’un même magazine. Le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement les images qui se lisent trés vite.
. Pour les jeunes garçons : Une part importante de la bande dessinée japonaise est destinée aux jeunes garçons, de 10 à 15 ans environ. Le Shönen manga (« manga pour adolescents) encourage l’adolescent à développer des énergies positives : le courage, la persévérance, l’amitié ou encore le don de soi. La plupart des récits mettent en avant un héros juvénile auquel le lecteur s’identifie facilement : il peut être chétif, maladroit, gourmand, timide avec les filles, malchanceux .... mais il possède invévitablement un talent caché qui lui permettra de se dépasser et d’accomplir de grandes choses. Il pourra ainsi sauver la Terre d’une terrible menace (Dragon Ball), devenir un champion de football (Captain Tsubasa), ou même le plus grand boulanger du Japon (Yakitate !! Ja-pan).
Dans ces histoires riches en péripéties, le lecteur est immédiatement plongé dans l’action. Omniprésente, elle rythme la progression de l’intrigue et des personnages. Les auteurs optent d’ailleurs souvent pour une mise en page et des plans dynamiques qui exaltent les prouesses de leurs personnages.
. Pour les filles : L’une des particularités de la bande dessinée janponaise est qu’elle propose des récits spécifiquement conçus pour les filles et la plupart du temps réalisés par des auteurs fémins. Les dessinatrices de mangas étaient cependant peu nombreuses jusqu’à la fin des années 1960 et c’est au cours de la décennie suivante que la bande dessinée féminine connaît ses premiers succès, dont la Rose de Versailles est le seul qui soit parvenu jusqu’à nous.
Aujourd’hui, le shôjô manga (le manga pour adolescentes) s’adresse aux écolières (card captor sakura) comme aux collégiennes (fruits basket) et aux lycéennes (peach girl). La romance reste l’ingrédient principal de ces récits, mais certains mangas traitent aussi bien des maux de l’adolescence (incompréhension, brimades, comme dans X-Day ou Vitamine) que de l’émancipation ou du désir d’exister (Déclic amoureux). Graphiquement, le manga pour les filles se distingue par des personnages longilignes aux visages finement détaillés, mais également par une grande créativité en matière de mise en page.
Quels sont les titres, les collections qui sont les plus demandés par les adolescents ?
Les revues mangas sont généralement destinées à une catégorie d’âges précise.
. Shônen : Naruto pour les jeunes garçons adolescents
. Bleach : pour les adolescents confirmés et jeunes adolescents
. Seinen : pour les jeunes femmes et adultes
. Rédiju : pour les jeunes femmes et adultes
Dans certains cas, un manga à succès se voit également adapter en anime (dessin animé). Parfois, les animés sont aussi utilisés pour créer des bandes dessinées. Pour celà, on utilise des images extraites de l’anime que l’on met en pages.
Quel est le comportement des jeunes populations vis à vis des mangas ?
. Au Japon : C’est une façon de vivre. Il faut savoir que 40% des livres achetés sont des mangas. Le public reste les jeunes.
. En Europe : Les mangas sont destinés aux enfants.
Récemment, les gens ont découverts les autres formes du manga.
Les éditeurs se sont tournés vers des mangas destinés à des adultes et adolescents (exemple : HOKUDO - NEO KEN).
Nous terminerons, cet exposé en donnant notre avis, en tant que future génération, face au comportement des jeunes lecteurs de manga.
Pour nous, les jeunes, les mangas actuels sont effectivement des bandes dessinées japonaises au graphisme certain (les héros ont souvent un physique ravageur qui fait rêver .... , ce qui nous attire).
Une chose à signaler également, c’est la tendance à associer mangas et violence, ce n’est pas faux, mais nous pensons que c’est nécessaire au développement de l’individu dans le sens où celà développe l’imagination et la fait travailler.
Enfin, nous terminerons en disant que si la bande dessinée européenne est désormais fortement influée par le manga, l’inverse est beaucoup moins vrai. La bande dessinée européenne a du mal à s’implanter au Japon.