([HS) je ne sait pas si ca vous arrive aussi mais si les images son trop grand actualiser la page)
[align=center][img]http://www.journaldugamer.com/images/2007_06/god_of_war_jaq.jpg[/img][/align]
[align=center]Editeur : Sony
Développeur : Sony
Type : Action / Plates-formes
Site web officiel : us.playstation.co[...]7399/Site/main.asp
Sortie France : 22 juin 2005
Classification : Interdit aux - de 18 ans [/align]
God Of War débute par sa conclusion. Kratos, guerrier sanguinaire de Sparte, a perdu toute la confiance qu’il avait accordée aux Dieux, et se jette du haut d’une falaise. Ecran noir. On n’en saura pas plus. Le jeu est ponctué de flash-back, sous forme de cinématiques, retraçant les événements qui ont conduit notre protagoniste à vouloir en finir avec les tourments qui le hantent, et pourquoi Ares est dans son collimateur. Ce sera également l’occasion d’obtenir les réponses aux questions que pose le scénario, classique mais diablement efficace. La vengeance est la seule raison de vivre qui lui reste, mais ne pouvant tuer un dieu par ses propres moyens, Athéna propose à point nommé un marché à notre anti-héros : il sera lavé de ses pêchés s’il tue le dieu de la guerre, qui mets à sac la ville d’Athènes. Pour arriver à ses fins, il devra retrouver la boîte de Pandore, cachée par les Dieux au plus profond d’un désert.
[align=center][img]http://image.jeuxvideo.com/images/p2/g/o/goowp200b.jpg[/img][/align]
Le jeu exploite à merveille son background : les décors sont typiques de l’image que l’on se fait de la Grèce antique, les dieux principaux sont utilisés. Quand au bestiaire, il est composé de créatures mythologiques telles que les centaures ou les cyclopes, tandis que les boss, peu nombreux mais très impressionnants, sont incarnés par des Hydres, Médusa, le Minotaure, et sans surprise, Arès. La piétaille est elle constituée de squelettes et autres morts-vivants peu amicaux, qui deviendront de plus en plus agiles et résistants durant votre progression. La variété des ennemis n’est pas le point fort du jeu, mais leurs différentes évolutions, ainsi que leur comportements, parviennent à renouveler l’intérêt. Si au début du jeu, ils se contentent de vous encercler pour vous submerger et vous frapper, sans opposer aucune véritable résistance, il en est tout autrement passé quelques heures. Les ennemis savent bloquer et esquiver vos coups, ce qui rend la tâche ingrate mais ô combien jouissive de les corriger plus difficile.
Les moyens mis à disposition du joueur pour faire le ménage sont plutôt sympas.
Kratos dispose des Lames du Chaos, sorte d’épées rattachées à ses bras par des chaînes, qui rappellent fortement le bouclier de Rygar, jeu se déroulant lui aussi durant la mythologie. Vous obtiendrez également la lame d’Artémis, plus lente mais dévastatrice. On peut aussi se protéger, voire même esquiver les coups avec le bon timing. Les Dieux vous accorderont des pouvoirs magiques durant votre quête, et vous en trouverez d’autres par vous-même. Entre la rage de Poséidon, très utile pour se débarrasser d’un groupe d’ennemis, les éclairs de Zeus pour griller les ennemis lointains, ou plus tard les âmes d’Hadès, chaque pouvoir est adapté à une situation donnée, aussi bien en combat que dans la résolution d’énigmes. Kratos a également la possibilité de déclencher une furie où il est invincible durant un court laps de temps, très utile dans les situations de surnombre ou pour les ennemis récalcitrants.
[spoil][align=center][img]http://image.jeuxvideo.com/images/p2/g/o/goowp2687.jpg[/img]
[img]http://image.jeuxvideo.com/images/p2/g/o/goowp2693.jpg[/img][/align][/spoil]
Si les ennemis évoluent, vous aussi, pas de jalousie. Reprenant le système d’orbes à la Onimusha, on peut upgrader ses armes et pouvoirs magiques, augmentant leur puissance et débloquant de nouvelles attaques. Attaques d’ailleurs plutôt basiques et répétitives au début du jeu, mais la palette de coups d’étendra rapidement, pour notre plus grand plaisir. Cela permet une prise en main immédiate, et si d’aventure vous aviez oublié un mouvement, une liste est disponible à tout moment, pour un apprentissage des combos en douceur. Car des combos, il y en a. On utilise principalement deux boutons pour attaquer, un pour les coups faibles, et l’autre pour les coups plus violents. Combinés entre eux, avec le saut, la position accroupie et la chope, l’éventail de coups est jubilatoire lorsque ce sont les ennemis qui en font les frais. Rarement un jeu avait donné un tel sentiment de puissance, de violence brute. Sentiment renforcé par les actions contextuelles, permettant d’achever les ennemis de façon brutale après les avoir suffisamment affaiblis.
Mais God of War, ce n’est pas seulement du bourrinage. Le jeu oscille entre action soutenue, résolution de puzzles et phases de plates-formes. La palette de déplacements est d’ailleurs bien fournie, mais reste classique : courir, sauter, grimper, nager, actionner des mécanismes… Mais le personnage répond au doigt et à l’œil, et c’est tant mieux dans un jeu où l’action est parfois frénétique. Les énigmes consistent à trouver des objets, placer des blocs au bon endroit, rien de bien compliqué. Un petit côté exploration est présent, vous permettant de trouver des coffres remplis d’orbes, ou de se refaire une santé. On peut d’ailleurs allonger les jauges de vie et de magie en trouvant un certain nombre d’objets spéciaux.
enfin bref: God Of War est un jeu exceptionnel, et ne fait pas pâle figure face à ses concurrents : il les surclasse. Beau, prenant, jouissant d’une ambiance et d’une bande son incroyables, c’est un jeu qui compte. Un jeu indispensable dans toute logithèque qui se respecte.
[spoil][align=center]a la fin du jeu une fois athene sauver et Ares tué, l'olympe a besoin d'un nouveau dieu de guerre, et deviné qui sera le nouveau God Of War[img]http://img46.imageshack.us/img46/2817/3oq0.jpg[/img][/align][/spoil]
[hr /]
[align=center][img]http://www.godofwar2fan.com/wp-content/uploads/2007/01/gow2realcover.jpg[/img][/align]
[align=center]Editeur : Sony
Développeur : Sony Computer Entertainment America's Santa Monica Studio
Type : Action / Beat'em all
Site web officiel : us.playstation.co[...]gs/SCUS-97481/site
Sortie France : 27 avril 2007
Classification : Interdit aux - de 18 ans [/align]
Si God Of War annonçait l'hallali pour tous les jeux d'action sortis sur PS2, God Of War II sonne le glas de toute la concurrence. Vociférant sa complainte guerrière, bandant ses muscles de pixels, scrutant le lointain avec une hargne divine, le deuxième récit dévoué à la destinée de Kratos nous apporte le sang, la fureur et une jouissance absolue que peu de titres peuvent se targuer d'offrir au joueur.
[align=center][img]http://image.jeuxvideo.com/images/p2/g/w/gwdrp200b.jpg[/img][/align]
Nous retrouvons Kratos, le fantôme de Sparte, fraîchement installé sur son trône de dieu de la guerre. Notre héros a d’ailleurs vite compris le job : qu’il y ait des guerres, du sang et des morts. Ses fidèles (les spartiates) se battent en son nom, quoi qu’il en coûte. Mais Athéna, celle qui l’a aidé auparavant, ne voit pas cela d’un très bon œil. Le guerrier passe outre ses avertissements et n’hésite pas à descendre sur terre pour détruire des bâtiments entiers grâce à ses pouvoirs. C’est là que l’aventure commence, avec un Kratos auquel on a retiré ses pouvoirs et devant faire face à un colosse imposant, pour l’une des meilleures séquences du jeu. Zeus nous vient en aide en nous prêtant une épée divine, en échange du peu de pouvoir qu’il reste au spartiate. Mais tout cela était uniquement une ruse pour affaiblir notre héros et le tuer plus facilement. Kratos ne devra son salut qu’aux Titans et à Gaia en particulier, qui le ressuscite en échange de son aide pour se débarrasser du dieu des dieux. Commence alors une quête pour trouver les sœurs du destin, remonter le temps et aller faire sa fête à Zeus. Reste que le jeu exploite encore une fois à merveille le background de la mythologie grecque, pour notre plus grand plaisir.
Si le joueur peut avoir l’impression que God of War 2 est une banale suite « plus de tout », ce sentiment s’efface bien vite devant l’efficacité du jeu. Reprenant le schéma du premier épisode avec un immense donjon faisant à lui tout seul la plus grande partie du jeu, cette suite n’est pas qu’un simple God of War 1.5. Ce nouvel opus gomme pratiquement tous les défauts que l’on pouvait reprocher à l’original. Le jeu a une durée de vie en hausse, surtout si vous choisissez de le faire dans le mode difficulté Titan, assez relevé. Comptez entre 10 et 15 heures voire plus selon le mode choisi pour terminer le jeu. Un autre regret du premier épisode était le faible nombre de boss présents. Réjouissez-vous, cette suite en propose à foison, réussissant l’exploit de les rendre tous intéressants et prenants à combattre. Ajoutez à cela une pléiade de nouveaux mouvements comme se suspendre au plafond, utiliser votre arme comme grappin, ainsi que de nouveaux combos dévastateurs. Vous aurez également le plaisir de manier différentes sous-armes comme un marteau ou une lance, particulièrement efficaces. Quand aux pouvoirs magiques, ils ne sont pas en reste. Seule la tête de Médusa a survécu au premier opus. Les nouveaux permettent d’immobiliser vos ennemis, de renvoyer leurs attaques ou d’utiliser un arc... . Vient enfin la possibilité de voler grâce aux ailes d’Icare, ainsi que celle de figer le temps pour une courte période.
[spoil][align=center][img]http://image.jeuxvideo.com/images/p2/g/w/gwdrp2180.jpg[/img]
[img]http://image.jeuxvideo.com/images/p2/g/w/gwdrp2264.jpg[/img][/align][/spoil]
Tous ces changements sont bienvenus, mais il ne faut pas oublier pourquoi on est là : découper, de toutes les manières possibles et imaginables, les méchants. De ce point de vue-là, on n’est pas déçus. Les ennemis sont plus nombreux et variés que dans le premier opus, les mises à mort sont particulièrement inventives et jouissives. Le sentiment de puissance est assez incroyable, surtout lorsqu’on enchaîne des mouvements spectaculaires avec une facilité déconcertante. Le mode furie renforce encore cette impression, rendant Kratos plus puissant et quasi-invulnérable pendant un temps limité, débloquant au passage des mouvements inédits. Quand aux boss, ils sont donc plus nombreux, variés et intéressants à combattre. Du colosse de Rhodes à la Gorgone en passant par des ennemis humains comme Thésée ou Persée, le rythme ne baisse pas tout au long de l’aventure.
Aventure qui d’ailleurs ne se résume pas à briser des nuques ou trancher des membres. Comme ses modèles, God of War mélange les genres avec plus ou moins de bonheur. Si la grosse partie du jeu est constituée par le combat, on devra également faire face à des phases de plate-forme pure mais qui restent assez simples, ainsi que des énigmes à résoudre pour progresser, plus nombreuses que dans l’original, mais bien plus tordues et inventives également. Les phases à dos de Pégase rajoutent encore un peu de diversité. Le jeu mange un peu à tous les râteliers, mais globalement le mélange est plutôt efficace. Le level design n’est d’ailleurs pas étranger à cette réussite, il est encore une fois exceptionnel. Encore heureux que les points de sauvegarde soient idéalement placés, évitant ainsi la frustration de devoir se retaper des séquences entières.
Si le level design reste au niveau le jeu n’est techniquement pas en reste. Disons-le clairement : God of War II est certainement le plus beau jeu de la PS2. Les décors sont somptueux, les effets de lumière magnifiques, la modélisation des décors exemplaire. Certaines séquences redéfinissent le sens du mot grandiose. Alternant intérieurs, naturels ou bâtiments, avec des extérieurs à la grandeur démesurée, appuyés par des mouvements de caméra façon cinéma, tout est fait pour s’en prendre plein les yeux. La variété est de mise, vous visiterez des grottes, une montagne enneigée, des temples, un marais, une jungle luxuriante… On n’a jamais l’impression d’explorer deux fois le même endroit.
Bref: On l’attendait de pied ferme et on ne le regrette pas. God of War 2 tient toutes ses promesses. Incroyablement beau pour de la PS2, améliorant de bien belle manière tout ce qui pouvait l’être, plus long et plus riche que son grand frère, ce nouvel opus s’impose comme un indispensable sur le monolithe de Sony.