[quote]Getro >>
[quote]Qui te dit que je n'ai pas connu de très près le suicide... ?[/quote]
Je ne sais pas vraiment si cette question m'était adressée ou à Sulin, mais, pour ma part, je te précise que je me suis, dans mon précédent message, bien exprimée quant au fait que c'était quelque chose que je ne pouvais en aucun cas mesurer... ^-^[/quote]
Non ce n'était pas pour toi mais pour Suiin qui disait qu'il était d'accord avec toi et qu'on parle du suicide sans l'avoir fait etc...
Je pense qu'il y a plusieurs types de personnes : ceux qui se dévalorisent, ceux qui se prenne pour Jules César, etc. Moi, quand je dis "le suicide c'est quand même un peu lâche", c'est pour faire réagir tous les genres de personnes : ceux qui s'énervent vite, les calmes, ceux à qui ce sujet tient etc. De plus pour certains qui veulent ce suicider mais qui y réfléchissent, ils voient "aaa le suicide c'est lâche", ils peuvent choisir (quand on a argumenté notre avis) de se dire "a oué peut-être qu'il a raison", ou alors il se dit "il a carrément tord celui là". Mais peut-être qu'au moins 1 sera sauvé (et justement j'aime bien quand on réagit pour nous dire qu'on a tort et que c'est pas si lâche que ça, parce que là justement il y a un débat qui nous permet d'expliquer, d'argumenter nos propos, et ça peut faire surement réfléchir).
Je ne voulais pas dire "parler comme un dico" car dans le dictionnaire il y a de tout ^^ Je voulais juste dire que je ne vais pas mettre des tonnes de métaphores, de sens caché ou alors de phrases "détournées", je veux que tout le monde me comprenne à la première lecture. Mais je me sers plutôt d'exemple (comme tu l'as fait ^^) pour expliquer mes propos
. Je ne veux pas trop utiliser les guillemets parce que je ne veux pas les mettre à toutes les sauces (genre je comprends pas ce que je dis, mais ma phrase fait super classe, alors je mets des guillemets... C'est con comme exemple je sais mais rien d'autre ne m'est venu en tête ^^). Mais quand je m'en sers c'est que je ne vois aucun autre mot pour qualifier ce que je veux dire, mais qu'il n'est pas non plus a 100% pertinent.
Pour le lieu commun, en effet je l'ai mal compris^^ Mais pour moi il n'est pas "lieu commun" parce que je savais parfaitement ce que je disais, et que j'y avais quand même assez réfléchi (peut-être que ça ne paraissait pas dans mon post mais je n'ai pas utiliser cette phrase pour faire bien ^^).
C'est vrai que certaines phrases sont poilantes, mais il y'en a quand même (je ne parle pas que des miennes car je n'ai pas pris ton post pour une agression contre moi
, mais juste pour une critique assez objective de nos commentaire)qu'il ne faut pas sortir de leur contexte : je veux dire si justement quelqu'un "s'amuse" à faire des posts de 3 pages et demi ce n'est pas pour rien. Dans tout post on y voit le style d'écriture de la personne et on voit donc comment interpréter ses propos (il y en a qui n'ont pas toujours les mots exacts mais qui tiennent a participer, alors ils ont peut-être dans le lot une phrase assez maladroite, mais dans ces cas là il faut aller de nous même plus loin si nous on arrive a comprendre, et après on lui fait part de la nuance qu'il existe entre telle ou telle chose). Par contre j'avoue c'est vrai que c'est pas simple mdr alors que je recommande moi même le maximum de simplicité ^^
Ce que tu dis quand tu qualifie "qui environne l'acte", j'appelle ça raison en fait parce que l'environnement de la personne est aussi une raison du suicide (c'est pour ça que j'ai dit la OU les raisons). Si penser à son acte le rend encore plus pitoyable (je reprends ton exemple^^) et qu'il veut se suicider quand même alors je ne comprends plus bien : si penser à cet acte le fait se sentir pitoyable, alors il n'y arrivera jamais. Il y pense certes, mais son inconscient enverra des messages à n'importe quelle personne qui peut l'aider (comme des signaux de détresses, mais tellement subtile qu'il faut s'en rendre compte). Et même si cette personne nous dit "c'est pas parce que je pense que je suis pitoyable parce que je voudrais me suicider que je ne le ferais pas", il faut se dire (en tout cas moi c'est ce que je me dit) au moment où il voudra accomplir cet acte, il ne pourra pas aller au bout car il aura toujours un "empèchement" (exemple son chat ou son chien qui a décidé de faire caca partout ^^, ou alors il a plus d'aspirine, ou alors il a le vertige, etc).
Suiin>>
[quote]Greto: c'est tout ce que je voulais entendre: une critique constructive de mon post, pas un contre post agressif qui ne fait que rebuter (mais si c'est un sujet que tu as à coeur c'est comprehenssible).
Cependant (perso je ne suis pas tranché sur le suicide, mais plus sur le comportement face au suicide) je ne suis pas d'accord avec des élements de ton discours:
-la force d'une personne ne jou pas avec le suicide puisque la force a son rôle que lorsque la personne entend la mobiliser.
-la notion de "sens à la vie" ne conserne pas que les croyants
-la religion ne donne pas de règle face aux choix de vie et de mort mais juste un jugement sur le plan moral du suicide
-le bien fondé ou le mal fondé du suicide ne peut être analysé correctement selon moi, les raisons du suicide n'ont pas de caractère général et ne peut donc pas être déterminé. (Même par les psy selon leurs dires)
Voila perso j'ai trop entendu de discours contre le suicide qui contrastent avec trop de suicide.
Je pense donc qu'avant de tout nier en bloc (voir même de le refouler) il faut admettre que le suicide a un sens, sinon en parler n'a pas plus de sens[/quote]
Il est vrai que j'ai réagis assez violemment à ton dernier post parce que je trouve qu'il n'avais absolument rien à faire ici (c'est juste une remarque ironique qui n'avait aucun sens tant il n'y avait aucune argumentation), mais t'inquiètes j'ai rien contre toi (ni contre personne ici, mais c'est vrai qu'un débat n'est pas toujours aussi calme que la surface de l'eau stagnante, il faut bien des remouds pour que ça avance ^^).
Je répondais à la notion de "sens à la vie" a Ryuchan qui me parler de "Dieu". Mais c'est vrai que je trouve que ça va plus dans leur sens (c'est-à-dire que j'ai qualifié la "foi" comme un "sens de la vie", mais il n'y a pas que ça). Non je parlais de ceux qui croient en quelque chose (pas forcément la religion, par exemple je crois qu'il existe quelque chose après la mort pourtant je ne suis pas religieux du tout^^) pour "on n'est pas conçu pour rien".
Je trouve que la religion ne donne pas qu'un jugement sur le plan moral du suicide (il est vrai qu'il y est dit dans la religion chrétienne qu'on ira en enfer si on se suicide), je pense qu'elle apporte aussi une aide psychologique : la "force" de croire en quelque chose d'irrationnel, de se dire qu'il y a une part de miracle sur cette Terre et que justement ça n'arrive pas qu'aux autres, et que si je me demmène je vais y arriver. Les adeptes de la religion chrétienne vont voir un prêtre par exemple, et le prêtre peut les aider (rien que par l'attention qu'il porte au suicidaire).
Ensuite je ne dis pas que les psy peuvent tout résoudre, mais si on ne leur ment pas et qu'on leur raconte tout sur tout, ils auront un avis totalement objectif sur notre vie (c'est comme s'ils verront notre vie de l'extérieur) et c'est ça qui peut aider les personnes suicidaires : un autre avis sur leur vie, une parole qui fait que peut-être qu'elle est pas si moche (même si pour certains c'est extrémeent difficile de dire ça).
Le suicide a un sens, tout a un sens (même s'il est caché), mais on peut pas entrer dans la tête des gens sans leur consentement, si quelqu'un n'a pas envie de se faire aider (mais pas du tout), alors on aura beau dire tout ce qu'on veut on aura du mal à la faire changer d'avi (ou alors il faut vraiment être obstiné, ce qui n'est pas faisable dans tous les cas).
ba ki pren en conte le franC puiske de tte fason c les math le + meyeur lool
Dernière modification par getro (18-03-2008 21:58:39)