Le concept de poupée sexuelle se répand de plus en plus à travers le monde entier. Ce qui tout au début, paraissait tout à fait inconcevable, suscite un grand intérêt auprès d’un public bien défini.

D’origine chinoise, les poupées sexuelles sont créés à l’image d’une femme sexy qui a tout les caractéristiques du corps féminin (fesse, sein, lèvres…). Totalement différentes des poupées gonflables, elles sont hyper réalistes en silicone. Dans leur conception, elles sont plus vraies que nature. Les poupées sont qualifiées de réalistes, flexibles, avec de vrais cheveux et de beaux vêtements.

La silicone utilisée lors de la création des poupées permet une sensation du toucher de la peau très réaliste et il est également possible de les articuler.

C’est ce qui expliquerait dans une certaine mesure, une course effrénée à ces « objets sexuels ».

Les clients peuvent choisir le model qui leur sied le plus selon la taille, la grosseur et la couleur de la femme qu’ils veulent. Les poupées peuvent également simuler les cris selon la préférence de leur partenaire pendant les rapports sexuels.

Bien que ces “femmes” artificielles (sans les frais d’exportation) reviennent très chères, elles suscitent un engouement chez la gente masculine.

Les poupées sexuelles coûteraient d’après certaines sources environ 2 289 $ soit 1 215 000 F CFA l’unité. Tout à l’avantage des hommes qui, malgré le coût d’acquisition, sont prêts à payer le prix pour satisfaire leur appétit sexuel.

Des ventes susceptibles sur le continent africain notamment au Cameroun, Niger, Sénégal, en Côte d’ivoire ou encore au Burkina Faso sont farouchement  critiquées.

« Nous n’avons jamais autorisé l’importation d’un tel produit au Burkina », affirme auprès de Jeune Afrique, Alassane Ouédraogo, directeur au guichet unique du commerce et de l’investissement du ministère.

Bien que les sources officielles n’ont pas pour l’heure, confirmé la véracité des ventes dans leurs pays respectifs, les commentaires et critiques ne cessent de pleuvoir sur les réseaux sociaux.

’’ La dépravation et la bêtise humaine’’, a affirmé un internaute sur les réseaux sociaux. En revanche, d’autres estiment que les poupées contribueraient à réduire l’infidélité plus ou moins accrue chez certains hommes. « Bye-bye les disputes, fini les jalousies, fini l’argent de pommade, fini les caprices des femmes », affirment-ils.

Il faut souligner que la question soulève une vague d’indignation auprès de la gente féminine africaine. « Est-ce que les idiotes-là pourront accoucher ? Est-ce qu’elles sauront aussi faire la cuisine ? Est-ce qu’elles vont souvent vous réveiller à 05 h du matin pour vous proposer une bonne fellation ? », voilà quelques questions qui reviennent sur la toile.

Dans la capitale burkinabé, renseigne notre source, un commerçant se dit « choqué que des personnes abandonnent de vraies femmes pour des poupées ». S’il a reçu des images via WhatsApp, il ignore néanmoins si ces poupées sont réellement vendues à Ouaga.

Pour répondre aux inquiétudes des femmes, il est également mis à leur disposition des poupées masculines. Une question d’équilibre entre les deux genres humains.

« Plus la technologie évolue plus la nature humaine perd ses valeurs », soutient un professeur d’université au Cameroun.

A cette allure, les robots sexuels vont-ils avoir des impacts sur les relations de couples au point de les briser ? L’on s’interroge.