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Akame Ga Kill (Spoil)  

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SujiRock_Kuno
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Bon Genin

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Akame Ga Kill (Spoil)

Tout d’abord, qu’en est-t-il donc du thème du jour ?
Eh bien, je répète depuis tout à l’heure Akame ga
Kill, アカメが斬る, mais il serait enfin temps de le
présenter. Il s’agit à l’origine d’un manga dont le
scénario est écrit par Takahiro-sensei et dont les
graphismes sont de Tatsuya Tashiro-sensei (ce qui devient de nos jours un fait assez rare, en tout cas il
me semble qu’actuellement le mangaka fait et
l’histoire et les graphismes en général… Après, c’est
vrai que je ne lis pas énormément de manga, étant
plus axé sur les animés). Il compte actuellement 53
chapitres (avec 2 extras) et comme ceux-ci sont assez longs (environ 35-40 pages en moyenne), ils
sont publiés à un rythme mensuel dans le
célébrissime GangBang GanGan Joker (pardon, pardon, je ne la referai plus, mais j’assume). Déjà
son titre est un très joli jeu de mots inter-
linguistique (eh oui, il est temps de sortir les
expression bizarres) : pouvant être traduit comme
« La tueuse aux yeux rouge » (très littéralement, j’y
reviendrai après), le jeu de mot se fait sur le « Kill » (« tuer » pour les petits ayant un vocabulaire
limité en anglais (si « petit » il y a sur ce blog de
tarés)). Ainsi, en japonais Kill se prononce Kiru, or il
existe étonnamment un verbe voulant dire tuer qui
n’est autre que 斬る, qui se lit… Kiru. Bref, c’était le
moment « amazement » face à des petits trucs insignifiants mais toujours sympas à remarquer. Cette présentation étant faite (avec quelques
gouttes de débilités, comme assuré par la pré-
introduction…), on va passer au synopsis sauce
filiale après que vous ayez lu la présentation sauce
paternelle qui suit. Je commencerai par l’animé, ce sera d’une part plus
rapide, et ça m’évitera de trop spoiler sur tout le
reste de la série. Alors Akame ga kill est un manga
écrit par Takahiro et illustré par Tetsuya Tashiro,
commencé en mars 2010, et dont une adaptation
animée a débuté en août 2014. C’est le studio White fox qui s’en charge, ayant déjà réalisé de bons
titres comme Hataraku Maou-sama et le fantastique
Steins;Gate. Mention spéciale concernant la bande
originale qui est composée par Taku Iwasaki
(Gatchaman Crowds, Noragami). Le contexte de
production ayant été un peu posé, passons aux choses sérieuses. Tout d’abord, de quoi ça parle ?
Voici une petite synopsis sans spoiler. C’est
l’histoire d’un campagnard, Tatsumi, qui se rend à
la capitale impériale. IlJe Je compte grimper les
rangs de l’armée pour ainsi gagner un max
d’argent afin de sauver son village. Cependant, son idéalisme de paysan sera très rapidement brisé par
la sombre réalité de la capitale. L’empire, vieux de
mille ans, est en train d’imploser sous la
gouvernance impitoyable et injuste du premier
ministre qui manipule le jeune empereur. Un
groupe d’assassins nommé « Night Raid » va lutter contre la corruption rampante de l’empire en se
chargeant de tuer certains hauts responsables de
l’empire. À la fin des événements du premier
épisode, Tatsumi est recruté par Night Raid et une
grande et passionnante aventure débute ici. Arrive ensuite le résumé du fils (qui n’a pas
s’empêcher de complètement spoiler l’épisode 1…).
Attention : présence de spoilers et de très mauvais
jeux de mots ! Nous vivons dans un monde imaginaire où la terre
qui domine les autres est l’Empire. Vivant aux
confins de celui-ci, dans un petit village assez
pauvre pour souffrir des ravages de la famine, le
jeune Tatsumi décide de partir à la Capitale avec ses
amis Sayo et Ieyasu pour s’enrôler dans l’armée et pouvoir rapporter de l’argent afin de sauver les
gens de son village. Séparés en cours de route,
Tatsumi arrive à la Capitale avec un petit capital,
obtenu en combattant des « Bêtes dangereuses
» (oui, alors vous me pardonnerez, je traduis
comme je le peux ce que j’ai lu en anglais, alors le premier qui se plaint je le.. je le… bah non, en fait je
peux rien faire, diantre), et se fait immédiatement et
candidement escroquer par Oppai-san une jeune femme à la poitrine quelque peu proéminente, qui
lui vole tout son argent ou presque. Il est alors
recueilli par une jeune fille noble, Aria, qui lui
propose gracieusement gîte et repas, et les parents
de la jeune samaritaine proposent même à Tatsumi
de l’aider à intégrer l’armée. Pensant qu’il y a quand même des gens bien dans la Capitale, le jeune
Tatsumi va de désillusion en désillusion en se
retrouvant confronté dès le lendemain à une bien
terrible vérité alors que la maison de sa sauveuse
est attaquée par le Night Raid, un groupe de «
terroristes et bandits » recherchés par l’Empire. Alors qu’il tente de sauver Aria, il découvre que sa
famille possède une cabane dans laquelle il
prennent un malin plaisir à torturer et massacrer les
pauvres aventuriers venant de la campagne en les
amadouant d’abord pour endormir leur méfiance.
Pire que ça, il retrouve son amis, Sayo morte et Ieyasu qui meurt sous ses yeux. Une colère noire
l’envahit et il tue de ses propres mains Aria puis
rejoint le Night Raid en comprenant à quel point
l’Empire est corrompu et pourri depuis la moelle… Il
apprend alors très vite que le Night Raid, qui
combat la dépravation de l’Empire en tuant les nobles corrompus, est en fait affilié à l’Armée
Révolutionnaire qui se forme depuis des années
dans l’ombre, et dont l’ultime objectif est de se
lancer à l’assaut de la Capitale dans l’unique but de
tuer le Premier Ministre. Le triste sire est de fait le
grand responsable de l’état actuel du pays, et c’est en utilisant comme une marionnette le jeune
empereur qui se fait embobiner par lui qu’il
accomplit ses noirs desseins ! De plus, ce « Premier
Sinistre » est protégé par le général Esdeath, jeune
femme sadique sans aucune pitié à la puissance
redoutable, capable de tenir tête à une armée entière et l’anéantir même ! Que vont donc faire le
Night Raid et l’Armée Révolutionner pour réussir à
sauver le pays en voie de destruction morale et
physique ? Comment vont-t-il vaincre leur ennemi ? Avant d’aller plus loin, faisons un petit aparté sur
un détail que j’avais oublié d’évoquer dans ma
présentation d’Akame ga Kill, qui est d’une trivialité importance toute particulière (ou non, mais on s’en
fiche). Bref, il va sans dire que mon père et moi
n’avions pas découvert Akame ga Kill – que
j’abrégerai dorénavant en Akaru – par pur hasard.
On ne lit pas particulièrement les manga, soyons
francs, et puis cela faisait bien à peu près deux ans qu’il est publié, alors pourquoi maintenant ? Parce
que justement, une adaptation en animé a débuté
en cette belle Saison été 2014, et qu’il y avait un
engouement terrible autour, ce qui nous a conduit
dans un premier temps à nous intéresser à celui-ci,
et dans un deuxième temps à me faire écrire les lignes que j’écris en ce moment même. Ces
informations plus ou moins totalement inutiles (oui
ça n’a pas de sens) ont au moins eu le mérite
d’ajouter une bonne centaine de mots à ma review.
Oui, vous savez bien qu’on fait le concours pour
savoir celui qui a la plus grande avec mon père (je vous laisse imaginer ce que vous voulez). Fin de
l’aparté. Ah, en passant, mon père traite l’animé, mais je me
suis surtout focalisé sur le manga. Comme je vois
qu’il l’évoque également; je vais donner rapidement
mon avis sur le seul que j’aie vu à ce jour
(connexion Internet horrible aidant), à savoir le
premier. Bref, j’ai trouvé que dans l’ensemble, c’était assez fidèle, mais qu’on sentait qu’il allait bientôt
accélérer en sautant des parties de chapitres, voire
des petites histoires entières. En ce qui concerne le
BGM, je ne l’ai trouvée ni particulièrement mauvaise,
ni particulièrement réussie, en bref, il en faut plus
pour m’épater. En termes de graphismes, ça m’a l’air bien, c’est assez dynamique et je pense que ça
tiendra sur toute la longueur. Mais j’ai quand même
du mal à juger quelque chose sur un seul épisode,
je laisse donc la parole à mon pervers de père
Ghetis pour vous en donner une vision plus
précise. J’ai trouvé ce premier épisode bon, même très bon
dans la mesure où ça remplit parfaitement son rôle
de teaser, d’accroche pour des choses plus
intéressantes par la suite. En tout cas, comme
Hataraku Maou-sama, j’ai apprécié le mélange entre
comédie et l’aspect beaucoup plus sérieux et gore.
Bien sûr que parfois la transition est assez brutale,
mais globalement je trouve ça plutôt réussi. Il me
semble que par la suite, l’aspect comique va se
réduire un peu, et on va entrer dans une phase un
peu plus shônen. Enfin, shônen oui, mais pas trop
quand même. Techniquement, la seule définition d’un manga shônen c’est un manga publié dans un
magazine qui se revendique de type shônen, ce qui
est le cas d’Akame ga kill. Néanmoins, rien à voir
avec Naruto ou Bleach, pas de syndrome « Ahhh, je
suis aux portes de la mort, blessé de partout,
épuisé par d’innombrables combats, mais c’est pour ça que je suis plus fort que jamais !!! » ou
encore « Ha ha ! Je reconnais ta force mais ne crois
pas que ce soit fini parce qu’en fait… j’utilisais mon
bras gauche, en portant des poids et avec un patch
sur l’œil droit !! En enlevant tous ces désavantages
que je me suis infligé moi-même, me voilà trois fois plus puissant !!! »……… Bref, Akame ga kill est
violent comme d’autres shônen, mais aussi gore, et
sans pitié. Aucun schéma manichéen évident ici,
tout est contrasté. Pas d’affrontement entre bien et
mal mais des nuances de gris… Peut-être pas 50
cependant… Nos protagonistes de Night Raid sont bien sûr peints d’une manière élégiaque, mais ils
sont loin d’être des saints prônant la paix et
l’amour. Nos antagonistes (bon okay, ça dépend
lesquels) sont complexes, ni « gentils », ni «
méchants ». Chaque protagoniste/antagoniste a sa
propre histoire (balancée directement dans notre face sans qu’on ne demande rien en passant), et on
peut faire un réel parallélisme entre Night Raid et
Jaeger, l’équipe dispatchée par combattre Night
Raid.Petit aparté : si je disais qu’Akame ga kill ne
souffrait pas d’un syndrome shônen, le syndrome «
Index » par contre… Vous me direz : « Mais c’est
quoi le syndrome Index ? ». Et je vous répondrai,
êtres insignifiants et ignares (comment ça qui faut
pas insulter ses lecteurs ?!?! Ah, c’est mauvais pour l’audience… mince), qu’Akame c’est comme Index
de la série To aru. On la voit sur tous les posters
promotionnels, elle est dans le nom même de la
série. Akame est omniprésente dans l’OP et l’ED de
l’animé, et pourtant elle ne fait pas grand-chose de
particulier. Je ne dis pas qu’Akame est aussi inutile qu’Index (faut pas exaggérer non plus), c’est un
membre de Night Raid, et en tant que telle, elle
dispose de son développement personnel. Mais
alors pas plus que ça ; il y a plein de personnages
qui vont être plus développés qu’elle comme Wave
par exemple. Remarquons au passage qu’Akame n’a été présente sur la couverture du manga
seulement une fois, pour le volume 1, contre deux
pour Mine et Esdeath. Bon après Akame dispose de
son spin-off personnel, mais ce n’est pas un
prétexte pour la laisser de côté dans la série
principale !

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