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Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?  

Lancé par claud - 20 réponses - Page 1



claud
claud
Bon Genin

Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Bonjour
La plus part des parents reclament de l'obéissance aux enfants. Et pour eux les enfants doivent obéir même si cela ne les plaisent ou conviennent pas. Ils se disent qu'en le faisant ils les protègent du danger de la vie, mais en regardant bien est-ce que cette dite protèction rend toujours services aux enfants?
Pour moi, c'est vrai que les enfants doivent obéissance aux parents, mais quand cela devient abusif ce n'est plus un service mais une plaie qu'ils infligent aux enfants. Et ce n'est pas parce que le monde évolue que les enfants doivent faire n'importe quoi et manquer de respect à ces parents.
Bref qu'en pensez-vous?

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conis
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Genin

  • 172 Messages | Galerie | Recueil | Offline

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

pour ma part, il n'y a pas à passer par 4 chemins, quand on y réfléchit bien il est tout à fait correct qu'un enfant obéissent à ses parents qu'il le veuille ou pas , car comme tu l'as dit, c'est pour le protéger de tous les p'tits dangers de la vie qui sont pourtant si tentants néanmoins il est vrai que d'un autre côté je suis pour l'expression "tant qu'on ne s'est pas brûlé les doigts on ira vers le feu" peu connu certes mais très vrai pour moi, donc à mon avis oui obéir est synonyme est très souvent synonyme de privation de liberté la plupart du temps mais cette liberté là elle peut être dangereuse et c'est pour cela qu'elle n'est pas permise, mais heureusement il y a un moment où l'on doit faire nos propres choix et , sans pour autant complètement arrêter d'obéir à nos parents , reprendre une partie de cette dite liberté, la plupart du temps l'on considère que c'est quand on devient majeur mais pour ma part un gosse de 15 ans ou moins peut tout à fait être responsable et pouvoir faire des choix seuls, pas tous peut être mais beaucoup mais bon là je commence à être hors-sujet alors je m'en tiens à l'essentiel: Oui obéir à ses parents est synonyme de privation d'une partie de sa liberté (pour être plus précis) mais aussi comme je l'ai dit , cela dépend de la mentalité du concerné

Dernière modification par conis (12-09-2013 13:15:23)

Trop de fois il prend l'ascendant sur nos bons élans, trop de fois l'orgueil nous empêche de mûrir

won-man
won-man
Excellent Genin

  • 1122 Messages | Galerie | Recueil | Offline

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=claud]Bonjour
La plus part des parents reclament de l'obéissance aux enfants. Et pour eux les enfants doivent obéir même si cela ne les plaisent ou conviennent pas. Ils se disent qu'en le faisant ils les protègent du danger de la vie, mais en regardant bien est-ce que cette dite protèction rend toujours services aux enfants?
Pour moi, c'est vrai que les enfants doivent obéissance aux parents, mais quand cela devient abusif ce n'est plus un service mais une plaie qu'ils infligent aux enfants. Et ce n'est pas parce que le monde évolue que les enfants doivent faire n'importe quoi et manquer de respect à ces parents.
Bref qu'en pensez-vous?[/quote]
Obéir est une chose que tu feras toute ta vie, tu obéis à des règles, des lois, à ton patron.. que ça te plaise ou pas. C'est important que les enfants l'apprennent dès leur jeune âge.

Après dans ce que tu dis, tu sous entends la maltraitance non ?

Quand tu es jeune, bah tu comprends grand chose de la vie donc tes parents te guident car ils savent ce qui est bien pour toi. Mais arrivé à un certain âge tu commences à prendre conscience de beaucoup de chose et ton esprit critique se développe, tu commences à voir par toi même ce qui est bien pour toi.

Un exemple :

J'ai un ami à moi qui a bientôt la vingtaine maintenant, il vient de quitter le domicile familial.

Il s'entendait mal avec son père, ce dernier considérait que c'était un délinquant alors que pas du tout, il a un travail, il est très respectable, mais son père ne veut rien entendre. Dernièrement ils sont parti au Sénégal voir leur famille et son père à décidé de rentrer en France en gardant les papier de son fils. Soit disant pour l'aider.

6 mois plus tard, son père lui envois les papier et il revient en France en février. Il reprend son travail il s'écrase pendant quelque temps, obéis bien à son père et à sa belle mère. jusqu'au jour ou son père lui demande ce qu'il faisait un Samedi, mon pote lui répond qu'il allait probablement travailler (car il fait des extras), le patron allait probablement l’appeler pour bosser. il s'avère que le patron ne l'a pas appeler donc il n'est pas aller bosser. Quelques jours plus tard, son père apprend qu'il n'est pas aller bosser ce Samedi là, il se met en colère et lui ordonne de ne pas bouger de sa chambre jusqu'à la rentrée (de février à septembre = 7mois) c'est à dire plus de sortie, de soirées, de potes, de filles, mais également plus de travail.

Quand il a entendu ça, mon pote a pris la décision de partir de chez lui en douce.

Pourquoi ? tout simplement car il s'est rendu compte que obéir à son père n'était pas dans son intérêt.

Vigilante ® - Yousha wa shinai yo... [ Professeur de Japonais #1 ]

naruto 1000
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Chuunin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Il y a deux sortes de parents. Les cons et les intelligents. Mais les cons et les intelligents ont un points commun, ils sont responsables donc c est normal de leur obéir... Ils t ont offert la vie et ils sont légalement responsables de tes actes jusqu a l âge de 18 ans

 

claud
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Bon Genin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=won-man][quote=claud]Bonjour
La plus part des parents reclament de l'obéissance aux enfants. Et pour eux les enfants doivent obéir même si cela ne les plaisent ou conviennent pas. Ils se disent qu'en le faisant ils les protègent du danger de la vie, mais en regardant bien est-ce que cette dite protèction rend toujours services aux enfants?
Pour moi, c'est vrai que les enfants doivent obéissance aux parents, mais quand cela devient abusif ce n'est plus un service mais une plaie qu'ils infligent aux enfants. Et ce n'est pas parce que le monde évolue que les enfants doivent faire n'importe quoi et manquer de respect à ces parents.
Bref qu'en pensez-vous?[/quote]
Obéir est une chose que tu feras toute ta vie, tu obéis à des règles, des lois, à ton patron.. que ça te plaise ou pas. C'est important que les enfants l'apprennent dès leur jeune âge.

Après dans ce que tu dis, tu sous entends la maltraitance non ?

Quand tu es jeune, bah tu comprends grand chose de la vie donc tes parents te guident car ils savent ce qui est bien pour toi. Mais arrivé à un certain âge tu commences à prendre conscience de beaucoup de chose et ton esprit critique se développe, tu commences à voir par toi même ce qui est bien pour toi.

Un exemple :

J'ai un ami à moi qui a bientôt la vingtaine maintenant, il vient de quitter le domicile familial.

Il s'entendait mal avec son père, ce dernier considérait que c'était un délinquant alors que pas du tout, il a un travail, il est très respectable, mais son père ne veut rien entendre. Dernièrement ils sont parti au Sénégal voir leur famille et son père à décidé de rentrer en France en gardant les papier de son fils. Soit disant pour l'aider.

6 mois plus tard, son père lui envois les papier et il revient en France en février. Il reprend son travail il s'écrase pendant quelque temps, obéis bien à son père et à sa belle mère. jusqu'au jour ou son père lui demande ce qu'il faisait un Samedi, mon pote lui répond qu'il allait probablement travailler (car il fait des extras), le patron allait probablement l’appeler pour bosser. il s'avère que le patron ne l'a pas appeler donc il n'est pas aller bosser. Quelques jours plus tard, son père apprend qu'il n'est pas aller bosser ce Samedi là, il se met en colère et lui ordonne de ne pas bouger de sa chambre jusqu'à la rentrée (de février à septembre = 7mois) c'est à dire plus de sortie, de soirées, de potes, de filles, mais également plus de travail.

Quand il a entendu ça, mon pote a pris la décision de partir de chez lui en douce.

Pourquoi ? tout simplement car il s'est rendu compte que obéir à son père n'était pas dans son intérêt.[/quote]
Non je parle pas de maltraitement, juste que parfois les doivent comprendre que parfois l'experience éduque mieux que les conseils. et le fait de trop couver sa progéniture conduit cette dernière ne dépendre que d'eux dans le futur.

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Mezareph
Mezareph
Chuunin

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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Personnellement, je préfère que que mes enfants obéissent sans être abusif (comme tu le signal sur ton premier commentaire) que de voir dans les informations et dans le journal qu'un enfant de 12 ans se ramène avec un couteau ou fusil dans sa classe et qu'à cet âge il a déjà un casier judiciaire...

Donc oui, l'autorité est assez importante dans la vie de famille et limite aussi la "casse". Il est important de donner une meilleure éducation à ses enfants pour leur avenir et pour leur bien.

[spoil]Argu.[/spoil]

Quelques fois il vaut mieux rêver que de vivre dans la réalité...

Shinryu
Shinryu
Chuunin

  • 135 Messages | Galerie | Recueil | Offline

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Alors ça j'adore!

  [b]Sur l'autorité parentale:[/b]
J'avoue ne m'etre meme pas posé la question à l'age où mes parents disposaient de l'autorité parentale, ni même aujourd'hui où mes parents sont encore une autorité, morale tout du moins.

Peut être que se poser la question est déjà la faille de l'autorité parentale, et que la réponse reste un mystère marqué du sceau de l'existence, car je ne connais pas de réponse immédiate.
Pourtant il me semble évident que la défiance de la croyance en la supériorité de son ascendant reste une sorte de crime contre la nature.

  Il n'est pas question de parent "con" ou parent "intelligent" selon moi ni d'enfant con ou intelligent, car il n'y a de mesure relative aux hommes entre eux.
  Ainsi même un enfant, à l'age de l’adolescence ou il se défini individuellement (et donc établi son ainé comme un étranger pour la première fois) ne remet pas en cause naturellement le fait qu'il soit une parti de ses parents, la graine, l'émanation.

[u]Même lorsque la raison et le savoir nous mène à la conclusion que nos parents ne sont pas des personnes autant valeureuses qu'on le voudrait, on ne peut conclure qu'ils ne nous méritent pas, que l'on mérite mieux, nous n'en sommes que le fruit.[/u]
  Admettre les défaillances de nos parents revient au même qu'admettre nos propres défaillances, cela nous cause de la souffrance mais n'entame jamais notre conviction qu'ils ont l'autorité sur nous, comme nous avons autorité sur nous même.

Chercher le point de vu du père dans cette réflexion est à mon avis une erreur. le rapport parent/enfant n'a rien à voir avec le rapport enfant/parent, ce n'est pas un contrat, ce n'est pas équitable. que nos parents nous méprisent ou ne nous aiment pas n'y change rien: [u]nos parents sont une image de nous même mis en abîme à travers le temps. Ils sont notre passé et notre avenir à la fois, un paradoxe insoluble peut être.[/u]

Lorsqu'on a des enfants à notre tour, nos parents reprennent la place de maître, ils nous ont peut être mal élevé, mais ils nous ont élevé (au sens le plus pur du terme) ce n'est jamais nul, ni négatif, donc toujours mieux que notre totale inexpérience.

[b] sur la liberté:[/b]
[u]La liberté, je me suis bien entendu posé la question de nombreuses fois, outre le nombre ubuesque de définitions, je n'ai plus d'attache véritable pour ce mot.[/u]
Se libérer de ses parents, de leur autorité, de sa propre condition, à quel coût? voulons nous vraiment la liberté? l'amour de ses parents est semblable à l'amour propre (car les renier c'est renier une partie de soi); renier le pouvoir de nos parents sur nous, n'est ce pas renier notre pouvoir sur nous même? est t-on libre quand on est seul dans le vide, sans attache?

Dernière modification par Shinryu (12-09-2013 16:16:11)

"Il est plus facile de nous ôter la vie que de triompher de nos principes"

claud
claud
Bon Genin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=Mezareph]Personnellement, je préfère que que mes enfants obéissent sans être abusif (comme tu le signal sur ton premier commentaire) que de voir dans les informations et dans le journal qu'un enfant de 12 ans se ramène avec un couteau ou fusil dans sa classe et qu'à cet âge il a déjà un casier judiciaire...

Donc oui, l'autorité est assez importante dans la vie de famille et limite aussi la "casse". Il est important de donner une meilleure éducation à ses enfants pour leur avenir et pour leur bien.

[spoil]Argu.[/spoil]
[/quote]
bien sûr, c'est le souhait de tout les parents. mais remarque que certains enfants jouent parfois double jeu  lorsqu'ils constatent que les parents de leurs amis, ou ailleurs dans d'autres sociétés l'on permette aux enfant de faire des choix qu'ils ne peuvent faire aussi eux sans la censure de leurs géniteurs. En effet, quand ils sont sur la surveillance de leurs parents, ils jouent aux saints en faisant semblant d'obéir et une fois en déhors du radar parental, ils se mettent à faire l'opposé de ce que les parents leurs demandent. par exemple un jeune homme qui souhaite faire du mixed martials art (MMA), artiste ou autres mais ses parents le lui interdit car soit disant c'est pas assez bien pour lui et que le mieux pour lui serait d'être homme d'affaire comme son père ou un des membres de sa famille. mais malgré l'interdiction de ses parent il le fait quand même. pour ces enfant qui se trouvent dans cette situations, lorsque des gens les demandent pourquoi ils désobéissent à leurs parents, ils repondent le plus souvent: parce que c'est mon choix, faire du mma me rend heureux!
Dans ce cas, les parents peuvent-ils bloquer le bonheur de leurs enfants juste parce que cela ne leur convient pas. et les enfants doivent-ils désobéir à leurs parents pour être heureux ailleur juste parce que le(s) bon(s) choix fait par les parents ne les plaisent pas?

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kakashi-du-13
kakashi-du-13
Chuunin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=Shinryu][u]Même lorsque la raison et le savoir nous mène à la conclusion que nos parents ne sont pas des personnes autant valeureuses qu'on le voudrait, on ne peut conclure qu'ils ne nous méritent pas, que l'on mérite mieux, nous n'en sommes que le fruit.[/u]
  Admettre les défaillances de nos parents revient au même qu'admettre nos propres défaillances, cela nous cause de la souffrance mais n'entame jamais notre conviction qu'ils ont l'autorité sur nous, comme nous avons autorité sur nous même.

Lorsqu'on a des enfants à notre tour, nos parents reprennent la place de maître, ils nous ont peut être mal élevé, mais ils nous ont élevé (au sens le plus pur du terme) ce n'est jamais nul, ni négatif, donc toujours mieux que notre totale inexpérience.[/quote]
On ne peut en conclure qu'ils ne nous méritent pas parce qu'on en n'est que le fruit? Ou j'ai mal compris?
Parce que si c'est ça c'est n'importe quoi XD

En quoi reconnaitre les défaillances des parents revient à admettre les siennes?

Et il nous ont élevés donc c'est forcément positif? ça dépend des cas, déjà pour certains on peut difficilement appeler ça "élever" et parfois c'est bien pire qu'une autre solution.

[quote][b] sur la liberté:[/b]
[u]La liberté, je me suis bien entendu posé la question de nombreuses fois, outre le nombre ubuesque de définitions, je n'ai plus d'attache véritable pour ce mot.[/u]
Se libérer de ses parents, de leur autorité, de sa propre condition, à quel coût? voulons nous vraiment la liberté? l'amour de ses parents est semblable à l'amour propre (car les renier c'est renier une partie de soi); renier le pouvoir de nos parents sur nous, n'est ce pas renier notre pouvoir sur nous même? est t-on libre quand on est seul dans le vide, sans attache?[/quote]
S'en libérer a un coup différent d'une famille à l'autre, parfois les bénéfices sont largement supérieurs aux désavantages.
Et je ne considère ni être une partie de mes parents ni inversement.

Ta vision de la famille ne tient vraiment que pour la famille parfaite (même si tu inclus les aspects négatifs que tu balayes bien trop facilement).

Enfin bref j'aimerai bien que tu développes le pourquoi du comment plutot que ce catalogue d'affirmations qui sortent de nulle part (parce que je suppose que je comprends des choses de travers dans tout ça)

Si dieu existe, c'est son problème. Mon dieu, mon dieu, délivrez-nous de toutes les religions.

Manda
Manda
Modérateur

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=Shinryu]Alors ça j'adore!

  [b]Sur l'autorité parentale:[/b]
J'avoue ne m'etre meme pas posé la question à l'age où mes parents disposaient de l'autorité parentale, ni même aujourd'hui où mes parents sont encore une autorité, morale tout du moins.[/quote]
Des parents qui exerceraient une autorité morale à un enfant de 27ans ? On peut respecter les opinions et les valeurs de ses parents mais passé un certain âge il faut s'affranchir de leur autorité tout de même. A moins de se complaire dans une domination morale. 

[quote=Shinryu]Peut être que se poser la question est déjà la faille de l'autorité parentale, et que la réponse reste un mystère marqué du sceau de l'existence, car je ne connais pas de réponse immédiate.
Pourtant il me semble évident que la défiance de la croyance en la supériorité de son ascendant reste une sorte de crime contre la nature.[/quote]
Je ne crois pas que c'est une sorte de crime contre la nature, crime passionnel à la rigueur. Le prince tue le roi pour prendre sa place.

[quote=Shinryu]Il n'est pas question de parent "con" ou parent "intelligent" selon moi ni d'enfant con ou intelligent, car il n'y a de mesure relative aux hommes entre eux.
  Ainsi même un enfant, à l'age de l’adolescence ou il se défini individuellement (et donc établi son ainé comme un étranger pour la première fois) [i]ne remet pas en cause naturellement le fait qu'il soit une parti de ses parents, la graine, l'émanation.[/i][/quote]
Ça je n'en serais pas aussi sûr. On peut très bien rejeter sa filiation et se persuader d'avoir des parents ailleurs. Un mensonge qui peut conduire un enfant à occulter ses parents.

[quote=Shinryu]Même lorsque la raison et le savoir nous mène à la conclusion que nos parents ne sont pas des personnes autant valeureuses qu'on le voudrait, on ne peut conclure qu'ils ne nous méritent pas, que l'on mérite mieux, nous n'en sommes que le fruit.
  Admettre les défaillances de nos parents revient au même qu'admettre nos propres défaillances, cela nous cause de la souffrance [i]mais n'entame jamais notre conviction qu'ils ont l'autorité sur nous[/i], comme nous avons autorité sur nous même.[/quote]
Je ne suis pas d'accord, je trouve que tu es beaucoup trop sûr de ce que tu avances, ça manque de nuance à mon goût. La défaillance dans l'éducation d'un enfant par les parents peut pousser se dernier à rejeter toutes formes d'autorité de leur part dans le mépris qu'il a pour eux et de ce qu'il est devenu par eux.

 

Shinryu
Shinryu
Chuunin

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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[b]Kakashi du 13:[/b]

Je pense que tu as tout bien compris à mon propos, mais que tu n'es pas d'accord parce que tu ne conçois les choses qu'objectivement.

J'ajoute donc un élément à prendre en compte pour concevoir mon point de vu:

[u]Ce qu'on fait, ce qu'on est pour soi même est bien ou mal; mais il n'y a aucune autorité légitimement supérieur à nous même pour l'établir.[/u]
C'est de cette subjectivité que je pars; au delà de nous même, il n'y a que nos parents (enfin non, mais juste au dessous suit immédiatement nos parents).
[u]Étant enfant, non autonome et incapable de volonté personnelle libre (libre arbitre diront certains) l'autorité des parents est naturellement accepté comme celle qui nous gouverne légitimement. Cela explique qu'une autorité sociale ai tant de mal à se substituer au parents.[/u]

J'ajoute que les parents sont selon moi les parents naturels (indispensable pour avancer qu'ils ont une autorité naturelle) ainsi, en prenant le cas d'un enfant n'ayant jamais connu ses parents, il en résulte un manque, une absence dû à l'absence de l'autorité naturelle (par un modèle, un ascendant naturel) que ne compense pas l'autorité sociale d'un parent adoptif par exemple (ou d'une institution).
En gros nos parents sont plus qu'un transmetteur de savoir social, plus qu'un éducateur, ils sont la source de notre entièreté (en tant qu'être naturel ET d'être social).
Un parent peut mal éduquer son enfant, ou ne pas l'éduquer, mais son existence n'est jamais RIEN pour son enfant, car l'enfant est son héritage, son descendant, sa continuité naturelle.
L'enfant peut le regretter, tout comme il peut regretter ses propres défauts naturels.
Mais connaitre ses défauts est toujours un plus.

[u]Donc pour résumer, un parent a l'autorité naturelle, mais bien entendu une personne a une autorité plus forte sur lui même que ses propres parents. Ainsi, il peut naturellement s'affranchir de ses parents mais cela est rarissime et tardif dans l'évolution de la personne[/u]. A ma connaissance ce cas n'existe que quand l'enjeu est vital, l'instinct de conservation étant l'un des 3 instincts primordiaux et une obligation de la nature.

[u]Du reste oui, j'affirme qu'on ne peut s’estimer supérieur à ses parents en tant qu'individu, tout comme on ne peut s'estimer manquant de dignité humaine ou manquer de bon sens par exemple[/u](chose rigolote, il y a un certain nombre d’attributs dont on estime ne jamais manquer).

[u]Nous somme soumis aux lois de notre nature, ces lois nous soumettent jusqu'à une certaine mesure à nos géniteurs [/u](et même nos ascendants de manière générale).
Il ne s'agit pas de dire que tout est au mieux dans le meilleur des mondes, mais que le monde est ainsi.

Bien sûr certains éléments permettent de douter de l'idée que je soutiens, notamment le fait qu'on obéi pas à un ascendant quand on ignore qu'il en est un. Mais je reste convaincu pour le moment de cette logique car [u]dans toute l'histoire et dans toute société on a jamais vu d'autorité plus rigide et plus invariant que l'autorité des parents, ce qui suppose immédiatement que c'est bien une loi supérieur à celle des hommes.[/u]

Libre à toi de m'en exposer une qui tien mieux, ou un contre argument qui démoli mon propos (mais ne fait pas que jeter un doute).

Pour ma part, je ne cherche qu'a expliquer la soumission irrationnelle à l'autorité et la gratitude que j'ai envers tous les ascendants de ma famille.

      [b]Manda:[/b]

Pour ce qui est de l'autorité parentale selon l'age de la personne: Certes elle change avec le temps, quand une personne acquière l’indépendance (qui est long à obtenir malgré ce qu'en pense les enfants, et courte malgré ce qu'en pense les parents) l'autorité parentale n'est plus celle d'origine, elle devient très secondaire par rapport à l'autorité personnelle sur soi-même (qui mériterai plus d'attention de la part des philosophes sans doute).
[u]N'empêche que j'évoquais le fait que nos parents son une représentation de notre avenir, de notre devenir, et cela ne change pas[/u], je prenais l'exemple de son expérience en tant que parent, on s'en réfère (ne serait-ce que de mémoire) à nos parents, même partiellement.
[u]Donc l'autorité parentale est bien définitive, sauf l’exception que j'évoquais à [b]Kakashi du 13[/b][/u]

[quote]Je ne crois pas que c'est une sorte de crime contre la nature, crime passionnel à la rigueur. Le prince tue le roi pour prendre sa place.[/quote]
Pourtant il n'est pas une autorité sociale que j'ai étudié où le parricide ne soit parmi les pires crimes. Cela laisse à penser que cette autorité est d'ordre absolu (quoi qu'il y a peut être une explication philosophique à l’omniprésence du parricide dans la mythologie grecque, mais je ne la connais pas).
   J'ajoute que l'exemple de la royauté, qui n'a toujours été dans sa substance qu'une copie sociale de la famille naturelle, confirme mon propos, la continuité du royaume est brisé par le parricide.
 
[quote]Ça je n'en serais pas aussi sûr. On peut très bien rejeter sa filiation et se persuader d'avoir des parents ailleurs. Un mensonge qui peut conduire un enfant à occulter ses parents.[/quote]
Il ne s'agit pas de savoir si l'enfant peut nier ses parents ou non, mais de savoir si nier ses parents n'est pas nier une partie de soi. Occulter ses parents c'est une amputation de la personnalité, et la personne en connait le sacrifice, il peut le faire légitimement dans l’exception que j'ai évoqué à [b]Kakashi du 13
   [/b]

[quote]Je ne suis pas d'accord, je trouve que tu es beaucoup trop sûr de ce que tu avances, ça manque de nuance à mon goût. La défaillance dans l'éducation d'un enfant par les parents peut pousser se dernier à rejeter toutes formes d'autorité de leur part dans le mépris qu'il a pour eux et de ce qu'il est devenu par eux.[/quote]
Manquer de nuance ne me donne pas tord en soi, et ma conviction s'affirme à mesure que je l'ai éprouvée par la recherche et le débat, il n’empêche que je peux toujours me dédire s'il y a une explication plus solide à cette autorité que l'on constate tous et à laquelle on se soumet tous à un moment de notre vie, ou s'il y a une faille dans le raisonnement (mais je doute du second cas, même s'il y a des trous dans la logique).
Tu dis que la défaillance dans l'éducation pousse l'enfant à rejeter l'autorité, mais je réponds deux choses:
1/ rien n'affirme que l'enfant rejette avec raison l'autorité dans ce cas, ni qu'il le fait légitimement
2/ J'explique au moins pourquoi tant de fois où l'autorité parentale défaille et que l'enfant soit ne s'en rend pas compte, soit le sait mais continu de se maintenir sous l'autorité du parent.

Je ne dis pas que le parent a toujours raison, mais que peut de cas donne raison à l'enfant.

[u]Le parent n'a pas raison, mais son autorité a raison de l'enfant, voila ce que le sujet nous demande d'expliquer.[/u]

édité:      [b]Manda et Kakashi du 13:[/b]

ayant relu, j'ajoute une chose qui semble faire la distance entre nos idées:
Ce que sont les parents pour nous?
C'est la question qu'on se pose en fait de bien des façons, en cherchant l'origine des choses. Savoir l'origine du monde ou de l'humanité c'est savoir l'origine de soi.

[u]Nos parents sont notre origine, notre point de départ, fondamentale dans notre construction du moi.
L'autorité parentale, qui est concrètement la volonté des parents, est la base de notre volonté, son origine.
Paradoxalement l'autorité des parents serait le fondement de notre propre capacité à établir notre volonté
[/u]
Voila pourquoi la liberté n'a de valeur que dans son rapport à ce que l'on concède de liberté.
Nous somme libre parce que nous nous soumettons à la volonté des parents. Sinon, on se soumettrait à nos pulsions, à nos besoin, à des étrangers, peut importe... on se soumet. Plus on se soumet à une entité nous correspondant, plus on construit, on affine notre liberté, c'est à dire notre liberté individuelle.

Dernière modification par Shinryu (12-09-2013 18:51:10)

"Il est plus facile de nous ôter la vie que de triompher de nos principes"

kakashi-du-13
kakashi-du-13
Chuunin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=Shinryu][u]Étant enfant, non autonome et incapable de volonté personnelle libre (libre arbitre diront certains) l'autorité des parents est naturellement accepté comme celle qui nous gouverne légitimement. Cela explique qu'une autorité sociale ai tant de mal à se substituer au parents.[/u][/quote]
Sur ce fait je suis d'accord. Et c'est même vrai et d'autant plus accepté par l'enfant qu'il est jeune (pas pour rien qu'on dit de mettre les points sur les i avant même qu'ils sachent marcher) même si l'autorité exercée est complètement merdique. ça passe évidemment plus difficilement quand l'enfant se rend compte que ses parents sont des gros cons.
Mais elle n'est pas naturellement acceptée si elle n'est pas imposée dès le début.
Mon cousin en est le parfait exemple, il n'est qu'en 6eme et n'est et n'a jamais été soumis à l'autorité de ses parents, qui ne lui imposent réellement aucune limite. (je suppose qu'il y en a quand même une mais je crois qu'il ne se soumet qu'à la force et la dépendance de ses parents, pas parce qu'il l'accepte).

Donc naturellement acceptée, oui et non, tes parents t'apprennent à l'accepter.

[quote]J'ajoute que les parents sont selon moi les parents naturels (indispensable pour avancer qu'ils ont une autorité naturelle) ainsi, en prenant le cas d'un enfant n'ayant jamais connu ses parents, il en résulte un manque, une absence dû à l'absence de l'autorité naturelle (par un modèle, un ascendant naturel) que ne compense pas l'autorité sociale d'un parent adoptif par exemple (ou d'une institution).
En gros nos parents sont plus qu'un transmetteur de savoir social, plus qu'un éducateur, ils sont la source de notre entièreté (en tant qu'être naturel ET d'être social).
Un parent peut mal éduquer son enfant, ou ne pas l'éduquer, mais son existence n'est jamais RIEN pour son enfant, car l'enfant est son héritage, son descendant, sa continuité naturelle.
L'enfant peut le regretter, tout comme il peut regretter ses propres défauts naturels.
Mais connaitre ses défauts est toujours un plus.[/quote]
Complètement contre tout ça.
L'autorité naturelle vient du fait qu'ils ont la responsabilité de leurs vies, et qu'ils sont adultes donc plus aptes à juger du bon et du mauvais pour l'enfant.
En aucun cas le fait que l'enfant soit "la création" des parents n'implique l'autorité (à mes yeux du moins)

Et c'est une erreur d'associer l'autorité à l'acte de création de l'individu, et c'est à cause de cette façon tordue de penser que l'enfant adopté souffre et ressent ce manque (qui n'est pas naturel j'en suis persuadé).

Mes parents sont la source de mon matériel génétique, ils me transmettent leur savoir social, ils m'éduquent, mais tout ça peut totalement être dissocié, et le fait que leur sang coule dans mes veines ne change absolument rien à ce qu'ils me transmettent et l'autorité dont ils abusent pour le faire.

De toute façon j'ai toujours été absolument contre toute forme de possessivité de par la génétique qui n'a aucune raison d'être, et je crache dessus. Je ne dois rien de plus à mes parents qu'à d'hypothétiques parents adoptifs qui m'auraient élevé si ce n'est un coup d'un soir et le calvaire de 9 mois d'une femme avec un ballon dans le ventre.
Ni plus ni moins.
Nous n'avons absolument aucun pouvoir sur notre matériel génétique, donc aucun pouvoir sur le matériel qu'on transmet à nos enfants, donc aucun mérite, aucune gratitude à recevoir ni quoi que ce soit, ni aucune autorité qui puisse en découler.
Ni même à remercier pour le dont de vie offert. C'est la vie qui confie le pouvoir de donner la naissance aux parents, ils ne font que s'en servir, ils n'ont pas à être remercié d'un cadeau qu'on leur fait à eux.

(c'est cette façon de penser merdique qui fait autant chier pour qu'un enfant soit adopté par des homos, si les gens comprenaient que les liens du sang c'est une grosse merde sans plus de sens que la bible, le monde irait bien mieux, vouloir à tout prix protéger les liens du sang par dessus les choix de la personne est d'un ridicule affligeant, pourtant je suis forcé de le faire à cause de cette société qui nous bourre le crane avec ça).

[quote]car l'enfant est son héritage, son descendant, sa continuité naturelle.[/quote]
Non, l'enfant n'appartient pas à son géniteur. Et je connais que trop bien les vices d'une telle façon de penser : deux amies dont on décide les études et l'avenir, comme si c'était à eux de décider de sa future profession.
Ils croient que leur enfant est leur héritage et par extension la vie qu'il mènera et cela peu importe l'avis de l'enfant.
Je chie dessus.


[quote][u]Nous somme soumis aux lois de notre nature, ces lois nous soumettent jusqu'à une certaine mesure à nos géniteurs [/u](et même nos ascendants de manière générale).
Il ne s'agit pas de dire que tout est au mieux dans le meilleur des mondes, mais que le monde est ainsi.[/quote]
Non, voir plus haut. D'une, le parent use de pouvoir pour imposer son autorité et [b]apprendre[/b] à son enfant à la respecter (et ça devrait être justifié sans faire intervenir la génétique).

[quote]Bien sûr certains éléments permettent de douter de l'idée que je soutiens, notamment le fait qu'on obéi pas à un ascendant quand on ignore qu'il en est un. Mais je reste convaincu pour le moment de cette logique car [u]dans toute l'histoire et dans toute société on a jamais vu d'autorité plus rigide et plus invariant que l'autorité des parents, ce qui suppose immédiatement que c'est bien une loi supérieur à celle des hommes.[/u][/quote]
Non, si dans la société on ne voit que ça c'est parce que la société a été construite de cette façon.
C'est une façon de penser qu'il faudrait pouvoir dépasser à notre époque.
(et sa rigidité laisse parfois vraiment à désirer si tu vois ce que j'veux dire)


[quote]Pour ma part, je ne cherche qu'a expliquer la soumission irrationnelle à l'autorité et la gratitude que j'ai envers tous les ascendants de ma famille.[/quote]
Son explication provient exactement du même endroit qui fera d'un croyant une personne de foi, et du même encore qui fait qu'on achètera un produit après avoir vu la pub 350 000 fois. Rien d'irrationnel, une simple formatation (ça existe? XD).

Bon t'as édité donc j'envoie et j'lis le reste après XD

[b]Edit : [/b]

[quote=Shinryu][u]N'empêche que j'évoquais le fait que nos parents son une représentation de notre avenir, de notre devenir, et cela ne change pas[/u][/quote]
Bof, que ce soit dans la profession, ou l'éducation, on ne souhaite ressembler à nos parents que si on est convaincu de leurs qualités. Je ne me vois en aucun cas finir comme mes parents pour la profession, et il y a pas mal de choses à critiquer dans leur manière d'éduquer que je ne répèterai pour rien au monde.

[quote]Pourtant il n'est pas une autorité sociale que j'ai étudié où le parricide ne soit parmi les pires crimes. Cela laisse à penser que cette autorité est d'ordre absolu[/quote]
C'est un simple tabou comme l'inceste. ça ne le rend pas pour autant légitime.
Tu devrais plutôt te questionner sur sa légitimité plutôt que de simplement constater que c'est un crime plus grave.
Il n'y a rien de pire à tuer son propre père que tuer un autre homme.
La seule chose qui compte c'est la raison, qu'il t'ait donné la vie ou offert un mcdo ne change strictement rien.
Evidemment personne ne pense comme ça, comme le fait que tout le monde répète bêtement "si on touche à ma soeur je tue le fdp d'enculé de jsais pas quoi". Pourquoi? Uniquement parce qu'elle porte le titre de "soeur"?
Où est la logique?
A la limite, parce que tu y sois attaché, parce que vous vivez sous le même toit etc, peu importe la liste peut être longue, mais répondre simplement et bêtement "parce que c'est ma soeur" est complètement ridicule et dénué de logique. Un simple bourrage de crane.

[quote]Il ne s'agit pas de savoir si l'enfant peut nier ses parents ou non, mais de savoir si nier ses parents n'est pas nier une partie de soi. Occulter ses parents c'est une amputation de la personnalité, et la personne en connait le sacrifice, il peut le faire légitimement dans l’exception que j'ai évoqué à [b]Kakashi du 13
   [/b][/quote]
Il n'y a pas besoin de se poser la question, aucun être n'est une part de personne, point.
Les parents influencent mais c'est tout, ils ne sont pas toi et tu n'es pas eux.
Vous êtes deux êtres vivants complètement distincts.

[quote]ayant relu, j'ajoute une chose qui semble faire la distance entre nos idées:
Ce que sont les parents pour nous?
C'est la question qu'on se pose en fait de bien des façons, en cherchant l'origine des choses. Savoir l'origine du monde ou de l'humanité c'est savoir l'origine de soi.[/quote]
Ils sont bien moins que ce que la société veut nous faire croire, et quand je vois la façon dont mes deux amies sont traitées par leur parents, j'aimerai presque qu'on ne puisse pas avoir d'enfant si on n'est pas capable d'être parents, au lieu d'être simplement des abrutis abusant de leur pouvoir parental qu'ils pensent détenir pour la simple et bonne raison qu'ils ont baisé un soir (oui c'est de la haine, je ne le cache pas).

[quote][u]Nos parents sont notre origine, notre point de départ, fondamentale dans notre construction du moi.
L'autorité parentale, qui est concrètement la volonté des parents, est la base de notre volonté, son origine.
Paradoxalement l'autorité des parents serait le fondement de notre propre capacité à établir notre volonté
[/u]
Voila pourquoi la liberté n'a de valeur que dans son rapport à ce que l'on concède de liberté.
Nous somme libre parce que nous nous soumettons à la volonté des parents. Sinon, on se soumettrait à nos pulsions, à nos besoin, à des étrangers, peut importe... on se soumet. Plus on se soumet à une entité nous correspondant, plus on construit, on affine notre liberté, c'est à dire notre liberté individuelle.[/quote]
Et ce rôle tombe sur nos parents parce que c'est le choix le plus simple et le seul vraiment viable à cause des règles fixées par la nature, mais je rejette l'idée qu'il découle quoi que ce soit de l'héritage génétique.

Dernière modification par kakashi-du-13 (12-09-2013 20:44:52)

Si dieu existe, c'est son problème. Mon dieu, mon dieu, délivrez-nous de toutes les religions.

Shinryu
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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[b]Kakashi du 13:[/b]

Je vais essayé de recentrer le débat.
[u]Je ne parle pas de la famille idéale, je ne dis pas ce qui est bien ou mal, je me moque de ce que telle ou telle famille a de bon ou mauvais, dans le débat.
[/u]
Le sujet part d'un constat, les parents ont l'autorité sur nous, dans notre pays et dans tous les autres, aujourd'hui et depuis toujours.
[u]La question est, comment se fait t-il qu'on y consente alors que la liberté est une obsession?[/u]

J'ai répondu en m'inspirant de ce qu'on répond sur le pourquoi les citoyens obéissent à leur monarque. Tu vois, il ne s'agit pas pour moi de me laver de mes frustrations idéologiques sur tel ou tel sujet qui sont hors-sujet (comme la religion ou l'adoption des homos que tu évoques).
Pourquoi on se soumet aux pires tyrans? pourquoi la masse des citoyens, plus forts ensemble que l'armée du grand méchant, lui abandonnent leur liberté malgré tout?
Il y a eu plusieurs réponses différentes, mais il y a des éléments convergents:
1/ on n'a pas l'autorité par la seule force.
2/ l'autorité est toujours accepté, sinon elle est combattu ou prête à l'être.

Que vois t-on dans la famille?
[u]La force n'y est pour rien dans l'autorité du père contrairement à ce que tu dis de ton cousin.[/u]
Déjà parce que les parents ne peuvent légalement y recourir, ensuite parce que les baffes n'ont jamais contraint un enfant à faire ou ne pas faire.
La contrainte par la force, c'est pleinement physique: enfermer un enfant dans sa chambre en verrouillant tout.
EN fait, l'enfant va dans sa chambre et y reste après une gifle parce qu'il est soumis à l'autorité parentale, pas à la force.

L'autorité parentale, ce n'est pas juste des règles à respecter. les parents sans "autorité" (selon l'expression usuelle) ont l'autorité parentale. C'est la nature de l'autorité dont il est question, je dis que c'est une autorité naturelle.
Le meilleur moyen pour savoir si tes parents ont autorité sur toi est le suivant:
Si tes parents t’ordonnent quelque chose, et qu'un autre, qu'un prof ou autre, t'ordonne l'inverse, tu fera quoi?
"il se prend pour mon père cet abruti?"= autorité parentale

Alors oui y'a des parents cons, y'a surtout beaucoup d'enfants cons, y'a des adoptants cons, y'a des profs cons et des flics cons.

[u]Cesses de faire la liste de tout ce qui est bien ou mal, ça ne change rien à la prémisse posé par le sujet:
"les parents ONT l'autorité"[/u]

Que tu trouves l'autorité bien ou pas bien c'est ton problème, encore une fois c'est pas le problème ici.



Par contre, malgré le sabotage total de ton exposé par ton moralisme, je commence à percevoir ton point de vu, je me permet de récapituler ce qui est visible:
[b]Ta ligne de raisonnement semble être que le lien d'autorité n'est tout simplement pas naturel, elle est le produit d'une convention sociale.[/b]
[b]tes arguments donc:[/b]
1/Le simple fait d'être né ne rend l'enfant redevable de rien, et le père n'a aucun mérite pour avoir fait naitre son fils.

2/ il n'y a aucune possessivité/propriété lié à la transmission des gènes.

3/ l'autorité relève de l'enseignement, la société a construit l'organisation de la famille (on a même le droit à la très originale critique de la société de consommation comme analogie).

4/ Tout individu est totalement détachable de tout autre, de ses liens et de son environnement

etc: tu saupoudre ces axes de réflexions par des arguments parfois intéressants, mais si je ne répond pas ce n'est ni par malhonnêteté ni par mépris, mais parce que j'ai dejà répondu par mes exposés antérieurs et pour pas alourdir mon texte.

[b]Les points 1 et 2 sont une attaque à ma thèse du "l'autorité parentale est d'essence naturelle, elle n'atteint aucune liberté sociale"
Les points 3 et 4 sont l'exposé d'une thèse alternative: "la famille est une organisation sociale régie par les mêmes règles que tout organisation et autorités sociales"[/b]

       [b]Réponse aux points 1 et 2:[/b]
[quote]"Nous n'avons absolument aucun pouvoir sur notre matériel génétique, donc aucun pouvoir sur le matériel qu'on transmet à nos enfants"[/quote]
[quote]"Et ce rôle tombe sur nos parents parce que c'est le choix le plus simple et le seul vraiment viable à cause des règles fixées par la nature, mais je rejette l'idée qu'il découle quoi que ce soit de l'héritage génétique."[/quote]
J'avoue qu'il y a la un argument imparable, qui poseraient problème si je n'étais pas d'accord.
Les lois naturelles que j'invoque exclu toute propriété (qui est une loi sociale).
Je précise donc par ce que j’entends "on appartiens à un tout dans une famille". Il ne s'agit bien sûr pas de possession ou de propriété, ni même d'un étalement de la personnalité sur plusieurs individus d'une même famille. Au contraire, l'adolescence est l'affirmation de son individualité par l’affrontement avec tout ce qui est étranger à soi (d’où l'obsession du combat contre l'autorité des parents omniprésent chez les ados).
Cela ne contredit pas mon propos car j'ai précisé que justement son autorité sur soi devient supérieur à l'autorité parentale, mais tardivement.
[u]Je tiens surtout à dire que la liberté n'est pas la cause de cette prise d'autonomie mais qu'au contraire c'est le commandement des parents, son lien à l'enfant, qui lui a permis de se créé personnellement et d’acquérir la liberté. On s'établi par hiérarchie:[/u]
[u]On est plus proche de ses parents que de ses cousins, plus proche de ses cousins que des étrangers etc... voila le caractère fondamentale de la famille dans la construction de soi et sa séparation avec le reste.[/u]
Ton patrimoine génétique n'est pas à tes parents, mais en défendant ton patrimoine génétique tu defends le même, tout comme en défendant ton nom tu défend celui de ta famille (alors oui, on défend notre soeur parce qu'elle est notre soeur, ce n'est pas idiot, c'est preuve d'une bonne construction de soi: tu défends ce qui te ressemble, ce qui t'es proche avant de défendre le reste, tes anticorps agissent pareil).
[u]Par analogie, se soumettre à l'autorité de son père c'est se préparer à assumer sa propre volonté, son autorité sur soi. alors que prendre n'importe quelle autorité plus lointaine c'est mal tracer les frontières.[/u]
Nous cherchons nos racines et les protégeons parce que ça nous construit, ça nous établi dans un monde plus vaste pour ensuite élargir sans cesse nos rapports avec ce qui est plus lointain.


                [b]Réponse aux points 3 et 4[/b]
[quote]"A la limite, parce que tu y sois attaché, parce que vous vivez sous le même toit etc, peu importe la liste peut être longue, mais répondre simplement et bêtement "parce que c'est ma soeur" est complètement ridicule et dénué de logique. Un simple bourrage de crane."
"D'une, le parent use de pouvoir pour imposer son autorité et apprendre à son enfant à la respecter"[/quote]
Donc cette soi disant autorité naturelle ne serait qu'une construction sociale.
Outre le fait que tu n'explique pas que ces règles élémentaires que j'avance se trouve dans toute sociétés, aussi différentes soient-elles je vais pointer des failles.

  1/La famille a précédé toute société, et aujourd'hui elle est établi comme la cellule de base de la société (en sociologie notamment, mais pas que).

  2/La société et nos institutions ne sont qu'une pâle copie de la structure familiale, on peut même voir dans des contrats de bail, dans les devoir d'un responsable d'une institution (le président de la république par exemple) l'expression "agir en bon père de famille".

  3/ Aucunement l'autorité parentale n'a été établi par la politique, elle n'est que reconnu et organiser par les pouvoirs sociaux. Ainsi, sans vouloir me lancer dans le débat de l'adoption, le pouvoir n'est que partiel. dans l'adoption simple, l'autorité parentale est issu d'une délégation du pouvoir naturel des parents naturels (avec leur accord d'ailleurs) dans l'adoption plénière, où les liens avec les parents d'origine sont rompu, l'expression consacré très officiellement est "fiction juridique", mécanisme connu, il s'agit de prétendre socialement seulement à la parentalité, sans jamais nier le caractère irréel de ce fait.
Autrement dit, toute autorité sociale connu est soit une imitation du pouvoir parentale (qui est la source de l'autorité) soit un contrat (notamment le contrat social, mais aller plus loin dans cet aspect serait hors propos).
[u]
En fait l'autorité sociale découle d'une extension de l'autorité naturelle qui lie les hommes entre eux, et non l'inverse.[/u]

Pour démonter précisément un de tes arguments "les parents enseignent l'autorité à l'enfant avant de l'exercer, le lobotomise plus ou moins avant d'en faire une marionnette":
As tu déjà vu un parent t'expliquer ou argumenter sur le fait qu'il te commande? En fait, un parent se pose même pas la question, il te commande aussi naturellement que tu lui obéi.

Voila la triste réalité selon moi qui explique pourquoi un enfant reste attacher à ses parents même lorsqu'il en souffre, même battu.
Pour paraphraser l'autre je dirais que ce monde est le pire à l’exception de tous les autres (autrement dit je n'en connais pas de meilleurs).

Dernière modification par Shinryu (13-09-2013 15:52:21)

"Il est plus facile de nous ôter la vie que de triompher de nos principes"

kakashi-du-13
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Chuunin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[quote=Shinryu]Le sujet part d'un constat, les parents ont l'autorité sur nous, dans notre pays et dans tous les autres, aujourd'hui et depuis toujours.
[u]La question est, comment se fait t-il qu'on y consente alors que la liberté est une obsession?[/u][/quote]
En effet j'ai bien vu que j'avais dévié, mais je me suis beaucoup attardé sur ce que tu disais du fait que ce soit nos parents biologiques et ce qui en découle, parce que c'est quelque chose qui m'énerve. XD

[quote]Que vois t-on dans la famille?
[u]La force n'y est pour rien dans l'autorité du père contrairement à ce que tu dis de ton cousin.[/u]
Déjà parce que les parents ne peuvent légalement y recourir, ensuite parce que les baffes n'ont jamais contraint un enfant à faire ou ne pas faire.
La contrainte par la force, c'est pleinement physique: enfermer un enfant dans sa chambre en verrouillant tout.
EN fait, l'enfant va dans sa chambre et y reste après une gifle parce qu'il est soumis à l'autorité parentale, pas à la force.[/quote]
La force y est justement pour tout. Ce qui fait qu'un enfant obéit à son père (et généralement beaucoup plus qu'à sa mère) c'est la peur et le fait que le père impressionne.

Exemple concret : En courses avec ma mère, mon frère et moi même retournions le magasin en se courant après, on renversait des portiques, deux vraies tornades.
Quand ma mère craquait, elle nous envoyait avec mon père au magasin bricolage, après s'être fait démonter la gueule, on le suivait la tête baissée.

Résultat : On accepte l'autorité du père, déjà rien qu'au regard noir qu'il lance, et ensuite parce qu'on finit par se faire massacrer (ptet pas à ce point mais en étant gosse, on voit tout de façon exagérée, et je précise que je ne regrette aucune dérouillée que j'ai prise, on n'explique pas l'autorité à un gosse de 6 ans, on le calme, il chiale un coup et tout va bien, dire que l'éducation peut se passer de gifles et compagnie est utopique, et je constate à 22 ans que mes 3 frères et sœurs sont des gens qui ont des valeurs, sont respectueux, des gens très stables et très bien éduqués, pas le moins du monde coincés ou traumatisés, à bon entendeur, et qu'on constate en regardant chez les autres que l'éducation qu'on a reçu aillant évidemment des failles est très souvent mille fois meilleure que celle de notre entourage, au final) et celle de notre ma mère n'a quasiment jamais existé, ou à travers la crainte de mon père.

Et si, les baffes contraignent, les baffes sont une punition, une démonstration de force, et un pire à craindre si on n'obéit pas. On ne raisonne pas un enfant, on lui fait comprendre par la force qu'il doit obéir (évidemment rien n'empêche de lui expliquer le pourquoi du comment après coup, c'est justement cette explication et le fait que ça fonctionne pareil chez les autres qui aide l'enfant à accepter la réalité de l'autorité parentale.)
Bien évidemment, ce système ne fonctionne que tant qu'il ne franchit pas la ligne à ne pas franchir, un enfant n'est pas non plus attardé, quand il se rend compte d'un abus bien trop visible et injuste, il se rebelle contre ses parents d'une manière ou d'une autre (discrètement, ou en fuguant, etc).

Si l'enfant reste dans sa chambre après la gifle, c'est par crainte suite à la démonstration de force des parents, qu'il considère sa punition juste ou pas, et qu'il soit conscient d'avoir fait une bêtise ou non.

Autre illustration : Mon cousin.

Son père ne l'a jamais impressionné, n'a jamais levé la main dessus, pourquoi lui obéirait il? Il n'a JAMAIS reconnu l'autorité de ses parents, et par extension ne supporte pas l'autorité de ses profs en cours (a deja été changé d'écolé pour ça).
L'enfant explore, cherche ses limites, ses parents ne faisant aucune démonstration de force, il s'est rendu compte qu'il pouvait pousser la limite aussi loin qu'il pouvait, il test ses parents en allant toujours plus loin, les manipule affectivement etc (ce gosse est déjà le pire connard que j'ai jamais vu à cause de ça).

Il est même parti en gueulant, en disant "pour la peine j'vais dans ma chambre" et s'est enfermé, il devait avoir 7 ans.
Cet acte représentait une seule chose : "regardez, j'vais moi même dans ma chambre, votre punition n'a strictement aucun effet, je fais ce que je veux". Et il avait totalement raison.

On n'attend pas d'un enfant qu'il reste sur le trottoir après lui avoir expliqué que c'est dangereux.
C'est la chose la plus stupide au monde. On lui fou une baffe, il chiale et comprend qu'il ne doit pas parce que c'est une règle, et qu'il en prendra plein la gueule s'il désobéit.
Après coup il faut évidemment lui expliquer pourquoi cette règle existe. Qu'il comprenne que ce n'est pas injuste et qu'il a mérité sa baffe, que cette règle est un acte de protection vis à vis de lui.
ça peut l'aider à accepter la réalité et légitimité de l'autorité parentale, mais en aucun cas cela ne dispense de la démonstration de force (et comme je le répète, ce qui compte c'est d'impressionner, pas de massacrer le gosse).

[quote]L'autorité parentale, ce n'est pas juste des règles à respecter. les parents sans "autorité" (selon l'expression usuelle) ont l'autorité parentale. C'est la nature de l'autorité dont il est question, je dis que c'est une autorité naturelle.
Le meilleur moyen pour savoir si tes parents ont autorité sur toi est le suivant:
Si tes parents t’ordonnent quelque chose, et qu'un autre, qu'un prof ou autre, t'ordonne l'inverse, tu fera quoi?
"il se prend pour mon père cet abruti?"= autorité parentale[/quote]
Non, certains parents n'ont pas l'autorité parentale. Si l'enfant finit par obéir dans un cas ou dans l'autre, ça sera uniquement parce qu'il y trouve son compte, ou qu'il veut échapper à une situation qu'il lui semble plus désagréable s'il s'obstine. Au pire, parce qu'il se rend compte que ses copains obéissent aussi, et que le fait que ce soit une norme l'aide inconsciemment à l'accepter sans pourtant la respecter.
Ou encore selon le caractère de l'enfant, certains sont tellement craintifs qu'ils n'ont même pas besoin de démonstration de force. Mais présente moi un seul enfant turbulent qui accepte naturellement l'autorité parentale venant de parents qui ne l'impressionnent pas le moins du monde, et là tu verras mes yeux sortir de leurs trous.
Et c'est juste logique, parents ou pas, géniteurs ou pas, PERSONNE n'obéit sans raison.

La seule autre raison qui puisse pousser un enfant à accepter l'idée que ses parents ont autorité sur lui et que c'est normal, c'est de le voir chez ses copains, quelque chose qu'on voit partout, on l'accepte beaucoup plus facilement que si on voyait tous nos potes dire à l'école "moi je fais tout ce que je veux chez moi".

[quote][u]Cesses de faire la liste de tout ce qui est bien ou mal, ça ne change rien à la prémisse posé par le sujet:
"les parents ONT l'autorité"[/u][/quote]
Non, je continue d'affirmer que pas toujours.


[quote]Par contre, malgré le sabotage total de ton exposé par ton moralisme, je commence à percevoir ton point de vu, je me permet de récapituler ce qui est visible:[/quote]
Oui c'est à peu près ça.

[quote][u]On est plus proche de ses parents que de ses cousins, plus proche de ses cousins que des étrangers etc... voila le caractère fondamentale de la famille dans la construction de soi et sa séparation avec le reste.[/u][/quote]
Vrai uniquement dans le cas d'une famille "potable". Je connais des gens bien plus proches de leurs amis que de leur famille (qui considèrent d'ailleurs plus leur amis comme famille que leur vraie famille si on peut l'appeler de cette façon). Sans compter les relations à base de haine vis à vis de certains membres de notre famille.

[quote]Ton patrimoine génétique n'est pas à tes parents, mais en défendant ton patrimoine génétique tu defends le même, tout comme en défendant ton nom tu défend celui de ta famille (alors oui, on défend notre soeur parce qu'elle est notre soeur, ce n'est pas idiot, c'est preuve d'une bonne construction de soi: tu défends ce qui te ressemble, ce qui t'es proche avant de défendre le reste, tes anticorps agissent pareil).
[u]Par analogie, se soumettre à l'autorité de son père c'est se préparer à assumer sa propre volonté, son autorité sur soi. alors que prendre n'importe quelle autorité plus lointaine c'est mal tracer les frontières.[/u]
Nous cherchons nos racines et les protégeons parce que ça nous construit, ça nous établi dans un monde plus vaste pour ensuite élargir sans cesse nos rapports avec ce qui est plus lointain.[/quote]
Non, je ne vois pas les choses comme ça. Si je défends un pote noir, je ne défends pas tous les noirs d'Afrique.
Si je défends mon patrimoine génétique, je défends le mien, pas celui de mes parents aussi identique soit il.

Je suis d'ailleurs contre défendre son nom, son pays, le patriotisme et tout ce qui y ressemble.
C'est complètement stupide à mes yeux. Une fierté mal placée sans autre intéret que de créer du conflit et dont le mérite ne peut se reposer sur rien.

Se soumettre à l'autorité de son père c'est simplement accepter les règles du monde dans lequel on joue notre partie. Il ne tient qu'à nous de décider d'y obéir ou de se retrouver en foyer, dans la rue ou en prison.

[quote]Donc cette soi disant autorité naturelle ne serait qu'une construction sociale.
Outre le fait que tu n'explique pas que ces règles élémentaires que j'avance se trouve dans toute sociétés, aussi différentes soient-elles je vais pointer des failles.[/quote]
Le fait qu'une règle soit une norme n'a jamais justifié sa légitimité. Je crois que tous les pays sont passés par la peine de mort? (j'en ai aucune idée) mais si c'est le cas, toutes les sociétés l'ont connue, ça ne justifie pas qu'on l'utilise.

[quote]1/La famille a précédé toute société, et aujourd'hui elle est établi comme la cellule de base de la société (en sociologie notamment, mais pas que).[/quote]
Je ne dis pas que c'est une construction de la société, mais c'est une construction sociale indépendante de notre espèce. Tout comme les fourmis vivent dans les fourmilières.

[quote]2/La société et nos institutions ne sont qu'une pâle copie de la structure familiale, on peut même voir dans des contrats de bail, dans les devoir d'un responsable d'une institution (le président de la république par exemple) l'expression "agir en bon père de famille".[/quote]
C'est normal puisque c'est le système viable le plus efficace et qui correspond le plus aux hommes.

[quote]3/ Aucunement l'autorité parentale n'a été établi par la politique, elle n'est que reconnu et organiser par les pouvoirs sociaux. Ainsi, sans vouloir me lancer dans le débat de l'adoption, le pouvoir n'est que partiel. dans l'adoption simple, l'autorité parentale est issu d'une délégation du pouvoir naturel des parents naturels (avec leur accord d'ailleurs) dans l'adoption plénière, où les liens avec les parents d'origine sont rompu, l'expression consacré très officiellement est "fiction juridique", mécanisme connu, il s'agit de prétendre socialement seulement à la parentalité, sans jamais nier le caractère irréel de ce fait.
Autrement dit, toute autorité sociale connu est soit une imitation du pouvoir parentale (qui est la source de l'autorité) soit un contrat (notamment le contrat social, mais aller plus loin dans cet aspect serait hors propos).
[u]
En fait l'autorité sociale découle d'une extension de l'autorité naturelle qui lie les hommes entre eux, et non l'inverse.[/u][/quote]
Je n'ai jamais voulu dire une telle chose XD J'ai juste comparé pour souligner que c'est aussi stupide. L'idéal serait de dire qu'on accepte l'autorité parentale telle qu'elle est parce que c'est simplement une norme qui date de l'antiquité, voir de l'époque des dinosaures, qu'elle fonctionne bien dans l'ensemble.

Pourtant on constate de plus en plus les failles de cette chose qu'on trouve tellement normale.
Je pourrai déballer la vie de mes deux amies pour argumenter, mais quand je vois certaines choses, il est clair qu'il faudrait un permis pour être parent, et que certains auraient une vie tellement moins douloureuse avec des parents adoptifs aimants que des parents biologiques qui n'ont de parent que l'acte sexuel qui a donné naissance à l'enfant.

[quote]Pour démonter précisément un de tes arguments "les parents enseignent l'autorité à l'enfant avant de l'exercer, le lobotomise plus ou moins avant d'en faire une marionnette":
As tu déjà vu un parent t'expliquer ou argumenter sur le fait qu'il te commande? En fait, un parent se pose même pas la question, il te commande aussi naturellement que tu lui obéi.[/quote]
Bah oui, j'ai même eu une discussion très poussée avec mes parents à ce sujet, c'était très intéressant, avec ma soeur on faisait une sorte de bilan à propos de l'éducation qu'ils nous ont donné et la façon dont ils ont géré nos études étant enfant. Mais en effet j'avais 20 ans et ma soeur 14.

Mais bien évidemment qu'un parent ne justifie pas son autorité, il l'impose par la force pour protéger ses enfants, essaye de lui expliquer pourquoi autant que possible, selon son age.
C'est une chose naturelle par la simple et bonne raison que leurs parents avant eux ont agi de cette façon et que a plus ou moins fonctionné, que le monde fonctionne ainsi et que [b]dans l'ensemble[/b] ça fonctionne plutôt pas mal.

Tout comme il est très naturel pour énormément de croyants de l'être simplement parce que toute leur famille l'est.
Comme j'ai dit plus haut, plus on voit de gens le faire, plus on accepte que ce soit normal sans vraiment pouvoir l'expliquer par une logique imparable.

Cependant, tout ce qui échappe à une quelconque logique a le don de m'énerver, c'est pourquoi j'suis un unique athée dans cette famille de cathos.
Et après avoir expliqué à mon frère et ma soeur mes raisons, les avoir poussé à réfléchir sur pourquoi ils croient en dieu, ils étaient bien moins sûrs d'y croire.
L'autorité parentale fonctionne de la même façon, on l'admet facilement parce qu'on la voit partout, et voir les gens l'accepter sans se poser de question ne nous encourage pas à chercher la logique de son existence.

Pourtant, tu me demandes de trouver un parent qui se justifierait. Moi j'te mets au défis de trouver un enfant qui ne s'est jamais demandé pourquoi il devait obéir à ses parents.

[quote]Voila la triste réalité selon moi qui explique pourquoi un enfant reste attacher à ses parents même lorsqu'il en souffre, même battu.
Pour paraphraser l'autre je dirais que ce monde est le pire à l’exception de tous les autres (autrement dit je n'en connais pas de meilleurs).[/quote]
Non non, un enfant qui reste attaché dans ce cas a des raisons bien plus complexes que la simple autorité parentale, c'est quoi cette affirmation qui sort de nul part? XD

T'as une vision bien utopique de l'éducation j'ai l'impression, sans parler de notre débat sur l'autorité normale, légitime ou je ne sais quoi.

Et pour comparer, au passage, on obéit à l'autorité du patron par peur d'être viré, on obéit au roi par peur de voir débouler les soldats et de perdre la vie.

L'autorité n'est acceptée qu'à cause de la peur, pas parce qu'on comprend qu'elle est nécessaire.
Dans énormément de cas en tout cas.
On se soumet aux profs pour ne pas être viré de cours, sorti de force par le CPE puis massacré par ses parents (ou changé d'école pour les parents qui trouvent toujours un autre coupable que l'enfant ou eux même).

Les seules autorité qu'on tolère, c'est en étant adulte, et en étant d'accord avec la logique qui légitime cette autorité.
Ce qu'un enfant n'est pas capable de faire à son age, donc on lui fait peur.
C'est à mes yeux la seule éducation possible.
Et cela n'empêche pas l'enfant d'aimer ses parents, voir de les respecter plus que n'importe qui au monde comme dans mon cas, j'estime que je serai une personne bien pire si je n'avais pas été "frappé" par mes parents étant petit. C'était une autorité nécessaire que je n'étais pas capable de comprendre à cette époque, et la crainte m'a forcé à l'accepter en l'absence de logique évidente qui m'est apparue par la suite.

Et j'ai un énorme paquet d'exemples plus ou moins graves d'une tentative d'application de l'autorité sans user de force et de crainte (mais je n'irai pas jusqu'à dire que sans crainte c'est voué à l'échec, comme je disais, la personnalité de l'enfant joue beaucoup, mais je reste persuadé qu'un enfant turbulent finira forcément très mal sans la force/peur).

Si dieu existe, c'est son problème. Mon dieu, mon dieu, délivrez-nous de toutes les religions.

Shinryu
Shinryu
Chuunin

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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

[b]Kakashi du 13[/b]

Je vais éviter de continuer le débat par citations interposés, ça nuit à la lisibilité d'ensemble (même si je brule de répondre à certains propos).

Il semble que même si tu dis être en désaccord, surtout au sujet de la pure sémantique, tu as admis dans ton texte que l'autorité du père est naturel (par une magnifique analogie sur les fourmis notamment) en tout cas tu ne défends plus le caractère social de l'autorité familiale.
Mais en retournant ta chemise, et parce que tu refuses de me donner raison, voila que tu tiens à me contredire en me disant que c'est la peur qui nous conduit à accepter l'autorité.

[u]J'avais déjà déjà sorti des arguments disant que la peur ne fait pas l'autorité, ni la force, mais je dois admettre que cette fois tu a fourni tes armes.
Alors oui, je n'ai pas eu d'argument absolu excluant la peur de l'autorité. Même après réflexion, je n'ai pas de démonstration honnête expliquant l'autorité parentale sans aucune crainte, même infime, de l'enfant.
[/u]
Cependant, avant ma démonstration, je tiens tout de même à faire ces remarques:

- Ton argument de la peur ne soutient aucun modèle logique construisant ta propre conception de l'autorité parentale (puisque tu as abandonné le constructivisme social, qui ne tient pas, et qui est d'ailleurs contraire à ton argument de la peur).
Ok, tu sors cet argument pour bombarder ma théorie, c'est du lourd, mais j'attends maintenant une théorie alternative, car si j'abandonne la mienne, et si tu la refuses, il nous faut bien une solution au moins aussi solide.

- Tu ne sembles pas encore avoir fait la différence entre contrainte / punition / dissuasion.
Car la peur n'est pas la force, le fait qu'il y ai de la peur n'implique pas la contrainte par la force (qui est la seule entamant la liberté).
Les arguments que tu étales confirme que les parents usent de punition, de dissuasion, mais pas de la contrainte. Ainsi l'enfant peut désobéir dans l'absolu mais choisi de se soumettre (dans la limite de la dissuasion et de la punition que tu regroupes dans la peur).


[b]Je vais exposer la continuité de mon raisonnement donc, sans contredire le fait que la peur a ou peut avoir une influence prépondérante dans l'autorité parentale.[/b]

Je le rappel, mon propos depuis le début est que [u]l'autorité parental n'est pas contraire à la liberté, mais qu'au contraire elle est libératrice, parce qu'elle est d'essence naturelle.[/u]
Autrement dit, [u]on n'a pas de liberté que la nature ne nous a pas accordé[/u], un homme né sans jambes n'est pas libre de ses déplacements, aucun homme n'est libre de ne pas se reposer ou de ne pas se nourrir.
Voila le départ essentiel de la liberté, la liberté est celle de la nature.
Ma doctrine est la suivante (peut importe qu'elle soit accepté ou non pour ce débat, mais je fais preuve de transparence, comme disent les gens à la mode):
-La société peut nous affranchir de contraintes naturelles (fauteuil roulant pour les infirmes et super-marchés pour ne pas avoir à chasser soi même son steak haché ou son poisson pané.
-La société ne peut légitimement nous contraindre là ou la nature nous a fait libre (donc pas d'esclavage par exemple) sauf l’exception de l'"ultima ratio regum".

[u]L'enfant obéi à ses parents parce que son père lui offre plus que la nature elle même. Par extension on obéi à la société parce qu'elle nous offre plus que la nature.[/u]
Non nous ne voulons pas de la liberté, c'est de la fumisterie de bourgeois qui croit à cause du vice de son existence ne pas devoir à la collectivité la prospérité qui est la sienne.
Cette ingratitude est fréquente chez les ados, à une phase de leur construction propre, qui croient ne se mettre sous l'autorité de leur parents que par la supériorité de leur pouvoir alors que la seule perte des bénéfices du cocon familial est la réelle crainte.
Ils veulent le beurre et l'argent du beurre (et le cul de la crémière comme on dit chez nous).

Donc oui il y a de la peur, mais une peur qui ne nait pas des parents ni de la nature de leur liens, notamment le lien d'autorité.
[u]Le lien d'autorité né du bénéfice de l'éducation et de l'alimentation (pris au sens général: toute nécessité à la survie) et plus encore du fait que ces bénéfices gratuits qu'offrent les parents qui a pour corrélation un amour gratuit des enfants qui savent qu'aucune autre autorité ne sera fait dans l’intérêt propre à cet enfant.
[/u]
Alors oui, si un parent laisse mourir son enfant il perd l'autorité parentale, s'il menace l'enfant dans ce qui lui viens de la nature (ses libertés naturelle ou sa vie par exemple) l'autorité devient illégitime aussi.

Tu fais une erreur en confondant l'autorité du père avec celle de l'employeur, l'autorité de l'employeur découle d'un contrat, d'un consentement ( rémunération en échange d'un travail, car on sait tous que l'employeur ne veut pas notre bien, qu'il nous entubera au possible). L'autorité du père découle de la nature, car un bébé doit toute son existence fragile à l'attachement gratuit et naturel du père, un enfant abandonné crève. quel que soit son age, on sait qu'à tout moment l'autorité du parent vient de notre interet propre en fait.

       [b]Voila donc ma conclusion générale à la question du débat:[/b]
Si un parent nous fait bosser au champ pour son bénéfice propre, il agit en employeur et non en père, il n’empêche que quand il nous fait nous laver nos mains avant de passer à table pour dévorer le fruit de notre labeur, il nous l'ordonne comme un père qui fait de son enfant un homme, un homme libre qui saura définir sa liberté. Seule notre liberté sociale restera à définir, car la société ne peut nous prendre nos libertés naturelles, nos parents non plus.
La nature est donc la première force contraignante, le père est la première autorité, ensuite commence la liberté, à travers les dons de la nature, et le privilège d'avoir été élevé par nos parents, je souhaite à tous d'avoir été élevé au mieux, cela fait toute la force de notre caractère et de notre liberté

[u]Pour faire plus simple encore: Tout ce que font nos parents de notre naissance à un age avancé d'autonomie, c'est ajouter à notre liberté et non rogner nos liberté, car on n'en a aucune a notre naissance (sauf des liberté auxquelles je crois, celles de la nature).[/u]

Dernière modification par Shinryu (16-09-2013 19:05:38)

"Il est plus facile de nous ôter la vie que de triompher de nos principes"

KIKO63
KIKO63
Etudiant

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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Pour ma par je pense que pour commencé il ne faut pas oublié que tes parents on vécu et on u des tas d'expérience dans leurs vie bonne ou mauvais il ne veulent donc tout simplement pas que ces chose nous arrive. Certain von peut-être en faire trop.
Comme il a été dit plus haut des ordre tu va en avoir toute ta vie alors peut-on direque lorsque nous n'aurons plus nos parent que nous serons libre ?
Et puis je pense qu'a notre époque nous n'avons pas à nous plaindre je n'echangerais pas mon enfance contre celle de mes parents ou de mes grands-parents ^^

J'ai la flaime c tout !! ^^

vladimitri
vladimitri
Chuunin

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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Pour ma part, je pense que l'éducation doit évoluer en fonction de l'âge de l'enfant, y a des choses auxquelles un enfant de 14-15 ans doit obéir, mais c'est pas forcément le cas d'un enfant qui a 18 ans. Maintenant après il y a les parents ''ultra protecteurs'', ça arrive généralement avec les mères: tellement attachée à son fils, la mère a souvent tendance à ne pas remarquer que l'enfant grandit, donc elle est parfois trop protectrice, c'est dans ces conditions qu'obéir devient un peu moins évident. Après y a aussi la communication avec les parents; qu'on on grandit et qu'on considère qu'il y a des choses qu'on ne peut plus accepter le mieux serait d'essayer d'en parler avec eux, mais après le résultat n'est pas toujours favorable sur le coup mais il le devient avec le temps^^

l ~ I En sand dronning dos behøver ikke en konge I ~ I

lili69goth
lili69goth
Chuunin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Personnellement je pense que d'un côté c'est une partie de privation de notre liberté car ont ne peux pas faire tous ce qu'on veux,mais d'un autre cette privation de liberté est un moyen aussi de nous protéger par rapport à certaine choses, mais bon il est clair qu'on ne pas priver un enfant de 4 ans de la même chose qu'un jeune de 16 ans. ^^

 

chernighassen
chernighassen
Excellent Genin

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Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Question stupide .... Qui a dit que la liberté est une bonne chose si on est irresponsable ? le fait que tu vis encore avec tes parents veut surement dire que tu l'es .

Exemple : tu as 4 ans tu veux jouer avec du feu , tes parents ne te laissent pas , donc tu n'est pas libre mais c'est pour ton bien.


En conclusion , tes parents on vecu  (en moyenne) 20 à 30 ans de plus que toi ,  donc imagine un peu l'experience qu'ils ont dans la vie .


Bien sur , les parents ne sont pas immuniser contre les fautes , après tous , ce ne sont que des humains , mais en géneral il faut les obeirs .... donc tu n'es pas libre , mais c'est pour le meilleur

[Saber Tooth]

Hiruzen_
Hiruzen_
Chuunin

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Bah, les parents normaux protègent leurs enfants, mais j'vois pas pourquoi parler de ce sujet? Un enfant ça obéit, c'est sur que si son père lui dit va m'chercher une bière au frigo, c'plus d'la protection, c'est juste utiliser son gosse, mais bon, j'vais pas écrire 40 lignes pour dire que c'est normal que ses parents le protègent, donc il doit obéir, mais pas se faire abuser de sa gentilisse.

L'honneur est comme les allumettes, il nous sert qu'une seule fois.

Lüge
Lüge
Etudiant

  • 1742 Messages | Galerie | Recueil | Offline

Re: Obéir aux parents est-il synonyme de privation de sa liberté?

Non, ne jamais obéir, c'est la clé au coffre-fort qui contient notre liberté. Dans la moitié du temps, nous ne sommes que des accidents, résultat d'une mauvaise baise sur la banquette arrière de la voiture. Pourquoi devrions nous donner obéissance à ce qui nous servait de pochette ? Le noyau d'une pêche obéis-t-il à la pêche une fois qu'il est dissocié ? Non ! Il faut arrêter de croire au concept d'obéissance et tracer son propre chemin. Crois tu vraiment que vos parents ont obéis aux leurs ? Évidemment que non, sinon on ne serait pas là. La désobéissance est une preuve concrète de l'intelligence et qui sépare les autonomes qui survivront dans cette jungle urbaine de ceux qui se laisseront crèver au nom de l'obéissance.

Dernière modification par Lüge (30-04-2016 14:41:30)

No Pasaran.

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