Forums » [Auteur] Louis Aragon:

[Auteur] Louis Aragon  

Lancé par ermite37 - 5 réponses - Page 1



ermite37
ermite37
Genin

  • 13 Messages | Galerie | Recueil | Offline

[Auteur] Louis Aragon

[i][b][align=center]Louis Aragon[/align][/b][/i]
[align=center][img]http://francais.agonia.net/images/users/002592-m.jpg[/img][/align]






"Louis Aragon est un écrivain et poète français. Il entreprit des études de médecine après un baccalauréat obtenu en 1915. Il fit la connaissance d'André Breton, avec qui il se lia d'amitié.

Mobilisé en 1917, il retrouvera son ami après la guerre et participera, avec lui et Philippe Soupault, à la création de la revue "Littérature" (1919).

Après avoir publié un premier recueil de poèmes, il cherchera sa voie en participant à quelques manifestations du mouvement Dada, puis s'engagera dans des recherches littéraires, qui l'amèneront à exprimer sa propre conception du surréalisme (Une vague de rêve, 1924). Il deviendra d'ailleurs l'un des chefs de file du surréalisme.

En 1927, année charnière de sa vie, il adhère au parti communiste. Sa rencontre avec Elsa Triolet marquera sa vie et l'amènera à se placer au service de la révolution.

En 1932, il rompra pourtant avec ce surréalisme. Il va alors écrire de nombreux romans, ne ménageant pas la bourgeoisie décadente dont il était issu.

Mobilisé en 1939, et communiste français, il n'a pas d'autre choix que de devenir clandestin en 1941. Il organisera un réseau de résistance en zone sud. Il revient alors à la création littéraire, et fait paraître sous le manteau des poèmes où se conjuguent patriotisme et élans amoureux ([i]Le Crève-Cœur, Les Yeux d'Elsa, La Diane Française[/i]...).

À la Libération, il publiera son roman le plus célèbre, Aurélien (1945), grand roman d'amour presque autobiographique, le quatrième volume de la fresque du Monde réel, qui est sans doute une des oeuvres majeures du XXe siècle.

Le dernier volet de la fresque du monde réel sera l'oeuvre la plus militante d'Aragon : il deviendra membre du comité central du parti communiste jusqu'à la connaissance des atrocités commises par Staline. Il reviendra alors à son oeuvre.

Il prend la direction de "Lettres françaises" en 1953 et conservera ce poste jusqu'en 1972. Après la mort d'Elsa en 1970, Il publie Henri Matisse, roman qui témoigne de son inspiration pour la peinture de son siècle.

Louis Aragon très controversé par les changements brutaux de direction, cherchera à expliquer le contexte de ses écrits pour que nous puissions mieux comprendre le sens de ses récits. Cette quête de la vérité, sera sa propre quête de ses désirs et de ses contradictions.

Il repose en paix auprès d'Elsa dans la fondation qui avait été sa dernière volonté."

[b][u]Œuvre [/u][/b] : Son travail étant immense, je préfère vous renvoyez à la page Wikipédia : [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Cat%C3%A9gorie:%C5%92uvre_de_Louis_Aragon[/url]

Je vais maintenant mon regard face à l'œuvre de Louis Aragon. Pour moi, avec Paul Eluard, il reste l'un des poètes sachant le mieux écrire l'amour est certainement la raison principale pour laquelle j'aime tout particulièrement ses écrits. d'accord, Aragon est un maître de la poésie amoureuse, mais il n'en reste pas moins un surréaliste.
Cependant, j'apprécie nettement le pendant surréaliste donc de sa poétique. Ne me demandez pas pourquoi, mais j'ai un problème avec le surréalisme, c'est pas mon truc. Grâce à André Breton et à son [i]Poisson soluble[/i].
Mes recueils favoris d'Aragon, parmi les plus beaux de la poésie française, : - [i]Le Fou d'Elsa[/i] (pour moi son chef-d'œuvre).
                                                                                                              - [i]Elsa[/i], là encore pour la beauté de langue déployé durant ce court recueil.
                                                                                                              - Et enfin,[i] Le crève-cœur[/i].

Voici parmi mes poèmes préférés d'Aragon, pas forcément tirés de mes recueils favoris d'ailleurs :

[align=center]I

[spoil]Le temps a retrouvé son charroi monotone
Et rattelé ses boeufs lents et roux c'est l'automne
Le ciel creuse des trous entre les feuilles d'or
Octobre électroscope a frémi mais s'endort

Jours carolingiens Nous sommes des rois lâches
Nos rêves se sont mis au pas mou de nos vaches
A peine savons-nous qu'onmeurt au bout des champs
Et ce que l'aube fait l'ignore le couchant

Nous errons à travers des demeures vidées
Sans chaînes sans draps blancs sans plaintes sans idées
Spectres du plein midi revenants du plein jour
Fantômes d'une vie où l'on parlait d'amour

Nous reprenons après vingt ans nos habitudes
Au vestiaire de l'oubli Mille Latudes
Refont les gestes d'autrefois dans leur cachot
Et semble-t-il ça na leur fait ni froid ni chaud

L'ère des phrases mécaniques recommence
L'homme dépose enfin l'orgueil et la romance
Qui traîne sur sa lèvre est un air idiot
Qu'il a trop entendu grâce à la radio

Vingt ans L'espace à peine d'une enfance et n'est-ce
Pas sa pénitence atroce pour notre aînesse
Que de revoir après vingt ans les tout petits
D'alors les innocents avec nous repartis

Vingt ans après Titre ironique où notre vie
S'inscrivit tout entière et le songe dévie
Sur ces trois mots moqueurs d'Alexandre Dumas
Père avec l'ombre de celle que tu aimas

Il n'en est qu'une la plus belle la plus douce
Elle seule surnage ainsi qu'octobre rousse
Elle seule l'angoisse et l'espoir mon amour
Et j'attends qu'elle écrive et je compte les jours

Tu n'as de l'existence eu que la moitié mûre
O ma femme les ans réfléchis qui nous furent
Parcimonieusement comptés mais heureux
Où les gens qui parlaient de nous disaient Eux deux

Va tu n'as rien perdu de ce mauvais jeune homme
Qui s'efface au lointain comme un signe ou mieux comme
Une lettre tracée au bord de l'Océan
Tu ne l'as pas connu cette ombre ce néant

Un homme change ainsi qu'au ciel font les nuages
Tu passais tendrement la main sur mon visage
Et sur l'air soucieux que mon front avait pris
T'attardant à l'endroit où les cheveux sont gris

O mon amour ô mon amour toi seule existe
A cette heure pour moi du crépuscule triste
Où je perds à la fois le fil de mon poème
Et celui de ma vie et la joie et la voix
Parce que j'ai voulu te redire Je t'aime
Et que ce mot fait mal quand il est dit sans toi

- "Vingt ans après" - [i]Le Crève-cœur[/i] -[/spoil]
[/align]
[align=center]
II

[spoil]Mon Dieu jusqu'au dernier moment
Avec ce coeur débile et blême
Quand on est l'ombre de soi-même
Comment se pourrait-il comment
Comment se pourrait-il qu'on aime
Ou comment nommer ce tourment

Suffit-il donc que tu paraisses
De l'air que te fait rattachant
Tes cheveux ce geste touchant
Que je renaisse et reconnaisse
Un monde habité par le chant
Elsa mon amour ma jeunesse

O forte et douce comme un vin
Pareille au soleil des fenêtres
Tu me rends la caresse d'être
Tu me rends la soif et la faim
De vivre encore et de connaître
Notre histoire jusqu'à la fin

C'est miracle que d'être ensemble
Que la lumière sur ta joue
Qu'autour de toi le vent se joue
Toujours si je te vois je tremble
Comme à son premier rendez-vous
Un jeune homme qui me ressemble

M'habituer m'habituer
Si je ne le puis qu'on m'en blâme
Peut-on s'habituer aux flammes
Elles vous ont avant tué
Ah crevez-moi les yeux de l'âme
S'ils s'habituaient aux nuées

Pour la première fois ta bouche
Pour la première fois ta voix
D'une aile à la cime des bois
L'arbre frémit jusqu'à la souche
C'est toujours la première fois
Quand ta robe en passant me touche

Prends ce fruit lourd et palpitant
Jettes-en la moitié véreuse
Tu peux mordre la part heureuse
Trente ans perdus et puis trente ans
Au moins que ta morsure creuse
C'est ma vie et je te la tends

Ma vie en vérité commence
Le jour que je t'ai rencontrée
Toi dont les bras ont su barrer
Sa route atroce à ma démence
Et qui m'as montré la contrée
Que la bonté seule ensemence

Tu vins au coeur du désarroi
Pour chasser les mauvaises fièvres
Et j'ai flambé comme un genièvre
A la Noël entre tes doigts
Je suis né vraiment de ta lèvre
Ma vie est à partir de toi
"L'Amour qui n'est pas un mot" - [i]Le Roman inachevé[/i] -[/spoil]
III

[spoil]Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.
"Les Mains d'Elsa" - [i]Le Fou d'Elsa [/i]-[/spoil]
IV

[spoil]Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
Sa vie est un étrange et douloureux divorce
          Il n'y a pas d'amour heureux

Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
Qu'on avait habillés pour un autre destin
A quoi peut leur servir de se lever matin
Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
          Il n'y a pas d'amour heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
Répétant après moi les mots que j'ai tressés
Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
          Il n'y a pas d'amour heureux

Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
          Il n'y a pas d'amour heureux

Il n'y a pas d'amour qui ne soit à douleur
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit meurtri
Il n'y a pas d'amour dont on ne soit flétri
Et pas plus que de toi l'amour de la patrie
Il n'y a pas d'amour qui ne vive de pleurs
          Il n'y a pas d'amour heureux
          Mais c'est notre amour à tous les deux

    "Il n'y a pas d'amour heureux" - [i]La Diane Francaise[/i] -[/spoil]
[/align]

Winter is coming

prince masqué
prince masqué
Bon Chuunin

Re: [Auteur] Louis Aragon

Je t'avouerais que je n'ai jamais eu encore l'occasion de me pencher sur cet écrivain et poète Français mais  de ce que je viens de lire, je suis surpris de voir à quel point son écriture est fluide et compréhensible. On est loin des poèmes de René Char où le moindre vers vous donne des maux de crânes (non sens dire que sa poésie est mauvaise, au contraire!). Du moins, j'ai l'impression qu'Aragon donne un premier degré à sa poésie qui est accessible à tous et ça c'est vraiment rare.
Sinon, pour te répondre au peu d'affinité que tu as pour le surréalisme,je suis comme toi. Je pense que c'est un mouvement d'une époque, pour une époque et par une époque. Il n'était qu'une réponse aux précédents courants et dans lequel l'homme cherche à s'affranchir de la réalité pour s'épanouir dans l'abstrait, l'immatériel et l'inconscient. Le contexte de la guerre, le besoin de s'évader et de déconstruire le monde moderne a donné naissance à ce mouvement qui d'après moi est devenu un peu désuet. Comme tout art n’importe qui peut encore s'y retrouver mais bon... y a des courants artistiques comme ça qui vieillissent car ils ne répondaient qu'aux demandes d'une génération.^^

-P.M est un secret [...]-

xXkillerspaXx
xXkillerspaXx
Chuunin

Re: [Auteur] Louis Aragon

Personnellement je préfère celle ci de lui :

[align=center][b][u]Strophes pour se souvenir[/u][/b] [/align]

[align=center][spoil]Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l'orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n'éblouit pas les yeux des Partisans

Vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes
Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants
L'affiche qui semblait une tache de sang
Parce qu'à prononcer vos noms sont difficiles
Y cherchait un effet de peur sur les passants

Nul ne semblait vous voir français de préférence
Les gens allaient sans yeux pour vous le jour durant
Mais à l'heure du couvre-feu des doigts errants
Avaient écrit sous vos photos MORTS POUR LA FRANCE
Et les mornes matins en étaient différents

Tout avait la couleur uniforme du givre
À la fin février pour vos derniers moments
Et c'est alors que l'un de vous dit calmement
Bonheur à tous Bonheur à ceux qui vont survivre
Je meurs sans haine en moi pour le peuple allemand

Adieu la peine et le plaisir Adieu les roses
Adieu la vie adieu la lumière et le vent
Marie-toi sois heureuse et pense à moi souvent
Toi qui vas demeurer dans la beauté des choses
Quand tout sera fini plus tard en Erivan

Un grand soleil d'hiver éclaire la colline
Que la nature est belle et que le coeur me fend
La justice viendra sur nos pas triomphants
Ma Mélinée ô mon amour mon orpheline
Et je te dis de vivre et d'avoir un enfant

Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur coeur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s'abattant.

Louis Aragon, Le Roman Inachevé[/spoil]
[/align]
Louis Aragon a écrit ce poème en 1955, en mémoire du groupe Manouchian, résistants étrangers fusillés par la Gestapo le 21 Février 1944. L'annonce de leur condamation s'était faite par une affiche reproduisant leurs photographies, et qui est restée sous le nom de l'Affiche rouge, qui d'ailleurs a donén naissance a un très bon film retraçant son histoire, mais aussi sa torture.
Le 16 Novembre 1943, Missak Manouchian se rendait à un rendez-vous pour rencontrer sur les berges de la Seine Joseph Epstein, autre résistant. Ils se font tous les deux arrêter et leur groupe respectif est démantelé.
Deux strophes du poème d'Aragon s'inspire directement de la dernière lettre de Missak Manouchian a sa femme, très touchante.
Le poème a notamment été repris par Léo Ferré qui a intitulé sa chanson "l'Affiche Rouge", en souvenir a ce groupe de résistant qui a allumé la flemme du dégoût nazie

Dernière modification par xXkillerspaXx (24-05-2012 17:20:32)

PNL <3

hoyume
hoyume
Genin

  • 85 Messages | Galerie | Recueil | Offline

Re: [Auteur] Louis Aragon

Je ne connais pas le nom de ce poème... mais je crois qu'il est d'Aragon. Il commence par ces mots: "celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas tout deux adoraient la belle prisonnière des soldats." Si vous le connaissez... Je suis intérêssée^^

M'attrape qui peut!

xXkillerspaXx
xXkillerspaXx
Chuunin

Re: [Auteur] Louis Aragon

[quote=hoyume]Je ne connais pas le nom de ce poème... mais je crois qu'il est d'Aragon. Il commence par ces mots: "celui qui croyait au ciel, celui qui n'y croyait pas tout deux adoraient la belle prisonnière des soldats." Si vous le connaissez... Je suis intérêssée^^[/quote]
[align=center][u][b]La Rose et le réséda :[/b][/u]

[spoil]Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda[/align][/spoil]

PNL <3

xXkillerspaXx
xXkillerspaXx
Chuunin

Re: [Auteur] Louis Aragon

[quote=~KoNaN-ChAn~]Ah l'histoire des arts ...[/quote]
Tu rigoles, mais ça doit être la réforme éducative la plus utile pour nos jeunes de ses dernières années.
La plupart ne vois que la guerre a la TV, en film, mais ils n'y connaissent rien. La résistance est un sujet vaste, difficile, car il faut comprendre le contexte, comprendre que les gens collaborent pour sauver leurs familles, ou résistent pour sauver leurs idéaux.
Si leur faire faire un dossier (et a ce que j'ai compris une sorte d'oral), leur permet de se cultiver, alors je trouve que c'est une bonne chose

PNL <3

Pied de page des forums