[Je débarque comme ça pour un sans doute unique post, mais j'ai tout de même lu les pages 1 et 3, même si ça ne légitimise pas plus mon intrusion dans ce débat]
[quote]Et derrière nous, il y a des millions de morts qui demandent des comptes[/quote]
Le pire, c'est sans doute que non. Les morts ne parlent pas, ne viennent pas se plaindre.
Par contre, on oublie trop facilement ces victimes, je suis d'accord. Il y a même besoin d'écrire leur nom pour ne pas l'oublier.
Seulement, la guerre, c'est ça. On n'y peut - et ça me coûte de le dire - rien. Rien de rien. Parce que le mode de pensée humain à commencé par être masculin, il faut tout de même le rappeler (vive les premières démocraties : tout le monde peut voter, à condition de n'être ni pauvre, ni une femme !).
Il faut néanmoins garder à l'esprit que la guerre [s]c'est vilain[/s] n'est qu'une réponse à la guerre, et que même si l'un des partis refuse de se battre, cela n'empêchera pas la tuerie. Donc pas le choix, nous sommes obligés de répondre à la guerre par la guerre. Hélas.
Revenons au sujet premier de ce topic... La violence féminine.
Sujet assez vaste, tout en étant extrêment limité : point de vue A, B, ou AB.
Voilà mon "avis", quoi qu'avis soit un bien grand mot, et que je doute fortement apporter quelque chose de nouveau au débat...
Ne nous voilons pas la face, nous vivons dans une société masculine (je parle dans le cas de la France, pour son côté un peu moins extrême que d'autres pays), en dépit des 50% de femmes présentes.
Cette entrée en matière n'a pas pour vocation d'être féministe ou de défendre une thèse dans le style "Les pauvres femmes, il faut bien qu'elles puissent se battre pour trouver une place dans notre monde", mais je tiens juste à replacer ce débat dans le contexte actuel, avec des mentalités - en principe - plus évoluées qu'au 19eme ou même 20eme siècle.
Certes, nous vivons dans un monde pourri, mais si la violence à grande échelle (je pense à la guerre) est indissosciable de la paix de terreur plus ou moins instaurée, la violence individuelle ne rime à rien. Pas absolument à rien, juste à rien. Un petit rien indécis, mais qui donne tout de même son avis.
Casser la gueule à quelqu'un, c'est bien beau, mais si c'est pour que le quelqu'un revienne avec ses copains et leurs crans d'arrêt, le choix est vite fait pour moi : BORN TO RUN, quoi qu'en dise les petits caïds.
La loi du plus fort à beau être la meilleure, on mesure désormais cette force à l'argent, et autant dire que c'est pas près de bouger. Nous ne serons pas la génération qui recréera la société et repartira sur de bonnes bases. Il faut essayer, mais pas pour autant se voiler la face.
Le point clef du problème est sans doute le mot "féminine".
Oui, la violence [b]était[/b] essentiellement masculine. Non, elle ne l'est plus.
Il ne faut pas non plus "déféminiser" les femmes, parce qu'il serait ridicule de ne pas admettre qu'une femme à, [i]en moyenne[/i], une masse musculaire moins importante (et une cérébrale supèrieure ^^). Une femme est une femme; un homme, un homme, mais ce n'est pas une raison pour catégoriser l'esprit et la façon de penser. La seule chose réellement influencée par le sexe, c'est le métabolisme. Point.
Je ferais l'impasse sur les sports de combat parce que l'essentiel me paraît avoir été dit. Un sport, au-delà de la technique et du dépassement physique, c'est un état d'esprit. N'importe quel prof de sport intelligent l'aura compris et expliqué à ses élèves soupirant devant l'exercice imposé (merci à ma prof ^^).
Pour conclure, la violence n'est pas une fin en soit, mais tout le monde est libre de le croire et d'adopter cette façon de penser.
Jusqu'à se retrouver en taule...