Avant d'avancer la moindre opinion à ce sujet, je tiens à exprimer que je ne me considère pas mature et que je crois que la maturité ne peut être cerné totalement de façon concrète et identique par chaque personne, sauf en basant nos croyances sur des faits irréfutables comme une description du dictionnaire. Commençons par là, la définition objective de la maturité est plutôt simple : «Période de la vie caractérisée par le plein développement physique, affectif et intellectuel. Cette définition vient ajouter deux domaine supplémentaires aux dires de Nerwan, qui amenait le point du développement intellectuel uniquement. En fait, j'ai pu comprendre que le débat sur la maturité tourne autour de deux «camps». Subjective et objective simultanément, la maturité crée un paradoxe sociale qui permet à des débats comme celui-ci d'exister.
[quote="Silversoon"]la maturité est davantage (voir quasiment) subjective, vu qu'elle ne dépend que d'un point de vue personnel. [b]On ne peut pas juger la maturité de facon purement objective.[/b][/quote]
J'ai trouvé intéressant que tu amènes ce point, car ça m'a poussé à réfléchir. La plupart des gens pense comme toi, que la maturité est subjective. Il est simple d'y croire puisque chacun se fait sa propre définition de ce que c'est être la maturité. Si la maturité n'aurait pas son côté subjectif et que la seule description internationale que le Monde se ferait de ce simple mot serait objective, donc relativement la même, expliquée dans ses mots, ce débat n'aurait pas lieu. Par la suite, j'ai lu le message de Nerwan, message qui te servait de réponse, et ça m'a fait sourire.
[quote="Nerwan"][b]Bien sûr que si on peut.[/b] La maturité est la capacité de traitement des informations et de sa restitution au sein d'une discussion. C'est un concept objectif.[/quote]
Ce que je vais dire n'est qu'une théorie, possiblement erroné sur certains points. Ma vision des choses n'est pas complètement sans jugement personnel. Bref, je me lance! Le fait que tu pense ainsi est basé sur la façon dont tu as été élevée, que ce soit l'éducation à la maison, ou bien même les cours donnés à ton école; qui sait. J'ai pu comprendre, en lisant grand nombre de tes précédent message, que tu crois de façon presque obsessionnel à la science (où le terme «obsessionnel» signifie que d'après toi, les autres ont alors absolument tord s'il ne pense pas ainsi) et je dis ça sans offense et sans arrières pensées. Cette croyance que tu as en la science modifie ta façon de voir les choses autour de toi, de les comprendre et d'agir en conséquence. Dans un autre message, duquel j'approuve une partie, tu avances des faits très terre à terre, insinuant que ce sont ces faits qui sont véridique. Seulement, le principe de base de l'objectivité se traduit par : «Qui ne fait pas intervenir d'éléments affectifs ou personnels dans ses jugements; impartial». Considérant que plusieurs facteurs, dont la religions ou, pour généralisé, les croyances, les façons d'agir ou de penser ancestral léguées par nos grand-parents et transmis de génération à génération, et plusieurs autres raisons encore jouent sur le plan de soumettre un jugement face à quelque chose, alors les propos que chaque personne entretiendrait avec un autre seraient tous subjectif. Pour pousser un peu la réflexion dans cet aire d'allé, le fait de dire que quelque chose est objectif car au fond de nous, il en est ainsi, rend cette même affirmation non-objective. Ce point de jugement avait été mis de l'avant par fabY-kun.
[quote="fabY-kun"]Nerwan > Non je pense qu'il a raison... la maturité dépend des personnes et où la génétique importe alors que l'expérience s'acquière dans la majorité des cas de façon égale par la pratique. La maturité est jugée personnellement et la maturité jugée est personnelle : [b]le jugement n'est pas objectif [/b](en clair le jugement de chacun est différent et la maturité de chacun est différente). Après évidement il y a des conventions, des normes sociales qui font que des personnes serons jugés immatures par une grande proportionnalité de personnes et suivant des critères bien précis (dans ce cas on peut dire que le jugement est objectif, mais pas forcément avéré)...
L'expérience s'acquière au fil des âges (jusqu'à alzheimer) alors que la maturité est acquise pour le plus gros entre l'âge de raison et la fin de l'adolescence, plus ou moins rapidement je dirais. Après l'expérience peut jouer sur la maturité (l'inverse est aussi possible mais plus rare) et faire prendre des décisions jugées plus conventionnelles (en "retournant sa langue avant de parler")... c'est le cas de la politesse par exemple. Elle peut aussi profondément changer les réflexions sur ce qui nous entoure (maladie/religion). En fait la maturité est un sujet très complexe contrairement à l'expérience, ils ne sont liés que par des conventions et des normes sociales acquises par l'expérience...[/quote]
C'est tout ce que je vais avancer pour l'instant sur la maturité, on pourra revoir mon avis concis dans la minuscule conclusion que je ferai à la fin de ma réponse (d'où le but d'une conclusion est de conclure un texte).
En ce qui a trait à l'expérience, je vais utiliser le même principe! L'expérience se divise en deux branches. L'une qui est concrète : «Connaissance acquise par une longue pratique jointe à l'observation» et la seconde qui est philosophique : «Tout ce qui est appréhendé par les sens et constitue la manière de la connaissance humaine : des phénomènes connus et connaissables». Dans les deux cas, on y parle de connaissance, c'est donc probablement une bonne piste à suivre pour se faire un raisonnement.
[quote="Nerwan"]L'expérience ne fait pas la maturité, et inversement, la maturité est loin de faire l'expérience. [b]La maturité, tout comme l'expérience, se peut d'être acquise après un vécu précis qui change diamétralement la vision d'une personne, mais la maturité est surtout donnée à l'éducation. C'est une forme d'expérience, exclusivement basée sur le rapport émotionnel et social d'une personne. La bienséance, la logique. Ce sont des concept issu de la maturité d'une personne. Plus une personne est mature, plus elle sera qualifiée à avoir la réaction "idéale" à une situation. [/b]Car non, la maturité n'est pas personnelle. Elle se juge par la majorité et non pas individuellement.[/quote]
J'approuve ce que tu dis et, en passant, j'aime bien te lire toi et tes mots complexe qui signifie quelque chose de totalement simple. Cependant, je crois que les expériences, par les connaissances qu'on en retire, peut aussi affecté ce système de maturité légèrement imprécis. Pour reprendre ton exemple, la bienséance, qui, aujourd'hui, ne s'enseigne qu'à la maison. Cela fait partie inhérente de l'éducation et sur ce point, nous sommes d'accord. Où mon avis diverge, sans pour autant différer du tiens, c'est qui si un jeune garçon ou jeune fille s'installe à la table pour manger et fait quoique ce soit qui n'est pas bien perçu dans la famille. Le père, ou encore la mère, de sa vision subjective de ce qu'est la bienséance à table, l'envoie dans sa chambre et le/la prive de dessert. Avec cette exemple, nous n'avons pas quitter le domaine de l'éducation qui se présente, en l'occurrence, sous forme d'un enfant à table. Éducation qui se fait par le parent grâce à une conséquences que le jeune perçoit comme étant négative vu sa position dans l'histoire. Cependant, après s'être fait envoyé dans sa chambre et privé de ce qu'il aimait, il risque moins de recommencer! C'es ce que je considère comme des connaissances sociales. Ces connaissances sociales qui lui permette d'apprendre à comment se tenir et d'être considéré plus mature selon le jugement subjectif de ses parents découlent d'une expérience, qu'il a trouvé désagréable dans son cas. Les connaissances peuvent aussi s'acquérir avec des expériences positive. En résumé, collant mes dires aux tiens et affirmant avec toi que la maturité est majoritairement développer selon l'éducation qu'on reçois, j'affirme aussi que l'éducation s'effectue via de multiples expériences.
Bref, je penses donc, de façon subjective puisque je ne suis pas plus objectif qui n'importe qui ici, que l'expérience peut altérer le niveau de maturité d'une personne, maturité qui a, encore aujourd'hui, une description subjective, tout de même basé sur une seule et unique description objective.