[quote]'Fin bref pour moi cette phrase est une idiotie des plus conséquentes car a ce que je sache aucun gros conflits ne s'est réglés dans la discutions,même les petits conflits se règles a coup de poings.[/quote]
Ca, c'est la nature humaine qui le veut, heureusement que le monde ne fonctionne pas comme ça, sinon ce serait l'anarchie la plus total.
La violence est un reflet de la stupidité humaine, comme bien d'autres choses.
Croire que rien ne ce règle par la violence, c'est être naïf.
Croire que tout ce règle par la violence, c'est être stupide.
Il y'a une juste milieu, mais peu de personnes le trouve.
La violence n'est pas une solution pour tout, et c'est vrai.
[quote]Moi je pense plutôt a une phrase du type "la violence est une solution de dernier recours" ou bien "La violence est une solution secondaire".[/quote]
Oui, c'est le dernier recours.
Car la violence engendre la violence, et engendre les problème.
[u][b]Edit @Miko20:[/b][/u]
[spoil]Les opprimés réagissent de trois façons différentes à l'oppression. La première est l'acceptation ; ils se résignent à leur sort. Tacitement, ils s'adaptent à leur situation, et par là-même, finissent par y être conditionnés. Tout mouvement de libération a connu le cas de ces opprimés qui préfèrent le rester. Il y a presque 2 800 ans que Moïse décida un jour d'arracher les enfants d'Israël à l'esclavage de l'Egypte, pour les conduire à la liberté de la Terre Promise. Il ne tarda pas à constater que les esclaves ne sont pas toujours reconnaissants envers ceux qui les délivrent. Ils se sont accoutumés à leur esclavage. Comme le dit Shakespeare, ils préfèrent supporter les maux qu'ils connaissent que de fuir vers d'autres qu'ils ne connaissent pas. Ils préfèrent les tourments de l'Egypte aux épreuves de l'émancipation.
La seconde attitude consiste à réagir par la violence physique et la haine. Souvent, la violence obtient des résultats éphémères. De nombreuses nations ont conquis leur indépendance sur les champs de bataille. Mais malgré ces victoires, la violence n'apporte jamais de paix durable. Elle ne résout aucun problème social ; elle en crée simplement de nouveaux, qui sont plus complexes que ceux d'avant.
La troisième voie ouverte aux peuples opprimés est celle de la résistance non-violente. Comme la "synthèse" dans la philosophie hégélienne, le principe de la résistance non-violente tente de concilier ce qu'il y a de vrai dans les deux autres - acceptation et violence - tout en évitant les extrêmes et l'immoralité de l'une comme de l'autre. Le résistant non-violent reconnaît, comme ceux qui se résignent, qu'il ne faut pas attaquer physiquement l'adversaire ; inversement, il reconnaît, avec les violents, qu'il faut résister au mal. Il s'abstient à la fois de la non-résistance du premier et de la violence du second. Grâce à la résistance non-violente, les individus, les groupes n'ont plus besoin de se résigner au mal, ni de recourir à la violence.
[align=right][i]Martin Luther King;[u] La résistance non-violente[/i][/u] (1958)
[url]http://www.non-violence-mp.org/la%20nonviolence_fichiers/king.htm[/url][/align][/spoil]
J'avais trop envie.
Dernière modification par Jidé (28-12-2010 19:55:54)