Suite à une discussion sur un certain comique antique du nom de Diogène de Sinope, je me suis rappelé d'un bouquin que lisait à ce moment-même une certaine modo : je veux parler du [i]Banquet[/i] de Platon.
[u]Résumé :[/u]
L'oeuvre est une suite de discours louant l'Amour (Éros dans la mythologie grecque). Socrate est invité à un banquet organisé par son ami Agathon, accompagné d' Aristodème. Ils sont au début 6, puis 7 à la fin : Phèdre, Pausanias, Éryximaque, Aristophane, Agathon, Socrate puis vers la fin Alcibiade.
Chacun à son tour doit louer le dieu susdit. C'est Phèdre qui commencera.
[u]Mon opinion :[/u]
En lisant ce bouquin, on se rend compte que la mentalité de l'époque antique est très différente de la nôtre, acceptant même la pédophilie. Mais bien que ce soit une très grande oeuvre, je ne l'ai pas trop aimée.
Pourquoi ? Et bien, tout simplement parce que leur conception est si différente de la nôtre - en tout cas de la mienne. Il y a tout une succession de discours tout aussi farfelus les uns que les autres : je pense notamment à celui d'Aristophane, du grand art !
Mais vient celui de Platon, et c'est là que c'est intéressant. Il fait son discours par l'intermédiaire de la discussion qu'il a eu avec une certaine Diotime ultérieurement, quand il était jeune.
Pourquoi est-ce aussi intéressant ? Parce qu'elle [i][Diotime][/i] écarte les idées fausses des poteaux de Platon et développe une thèse intéressante. Voici un passage de sa thèse, et qui est même à notre époque vraie :
[i]C'est ce désir de l'immortalité qui explique la passion sexuelle et l'amour de leurs petits qui est si frappant chez tous les animaux, puisque le seul moyen d'être immortel, dans ce monde sujet au changement, est la génération qui substitue un individu jeune à un vieux et assure ainsi aux hommes la perpétuité. C'est le désir de l'immortalité qui gouverne les actions des hommes[/i]
ou bien :
[i]Ne t'étonne donc plus si tout être prise son rejeton : car c'est en vue de l'immortalité que chacun a reçu ce zèle et cet amour.[/i]
Hormis les affabulations divines et les "choses" fausses que pensaient les anciens, c'est un bon bouquin de philo.
Donc, j'aimerais bien avoir l'avis de ceux/celles qui on lu ce bouquin et l'on aimé/méprisé.